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 What if we rewrite the stars ?

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Neela Sheppard
Neela Sheppard
- i love new-york -
Arrivé(e) à NY depuis le : 27/08/2021
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Schizophrénie : .

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Age : 33 ans (28 mai 1988)
Statut : Célibataire mais sous le charme d'un p'tit caillou
Emploi/Occupations : Autrice-compositrice et productrice de musique. Son nom est connu dans le milieu de la musique.
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Des petits bouts de vie

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@neeloo

Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts de souvenirs


Des petits bouts d'infos

♫ Elle se ballade toujours avec sa guitare et son carnet et de la musique plein les oreilles grâce à son casque Marshall. ♫ Elle vit dans une charmante maison à West TH où elle a aménagé un studio d'enregistrement. ♫ Elle a perdu son fiancé en 2015 et sa maman en 2013. Ce sont deux blessures qui ont laissé des cicatrices, mais elle avance. ♫ Surdouée de la musique (même si elle déteste ce terme) elle joue également du piano, de la batterie et viens de commencer les cours de violon tout en s'essayant au Hang Drum. ♫ C'est une autrice, compositrice & productrice de musique très connue dans le métier. Elle bosse au Tric comme responsable de la programmation musicale. Les soirs de scène ouverte, elle organise le passage des artistes et offre ses services de musicienne pour les accompagner.

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MessageSujet: What if we rewrite the stars ?    What if we rewrite the stars ?  EmptyDim 03 Oct 2021, 22:03


What if we rewrite the stars ?
Avec Saphyr Vilkas
Julie Zenatti - Je te manque Tu pourras sourire. Prétendre un soupir. T'as beau palabrer, mais moi je sais. Le désert avance, la pluie et l'absence. Je te sais... Du moins c'est ce que je croyais. Hey... Je te manque. Rien ne brûle infini, rien, c'est ainsi. Hey, je te manque. Mais dis le moi avant, avant que je ne flanche.
New-York.

J’ai quitté Tree Hill il y a quelques semaines. Au début, ce n’était pas vraiment dans mes projets. Je me sentais bien en Caroline du Nord et j’y avais construit mon cocon. Ensuite… Ensuite il y avait eu ce rapprochement avec Saphyr et mon coeur brisé quand Zoëlla était finalement revenue. Je n’en voulais pas au gérant du Tric. Je portais pas son ex-plus-ex dans mon coeur, c’est certain, mais je n’étais ni fâchée contre l’un, ni contre l’autre.
Ils s’étaient retrouvés et Zoëlla s’était montrée présente. Vraiment, présente. Karim avait fini les soirées seul de plus en plus souvent - il comprenait rien qu’à ma tête quand ça devenait trop difficile de voir le couple rabiboché ensemble. Des soirées écourtées, je suis passée aux déplacements. Karim ne sillonnait plus le coin à la recherche d’artistes et de groupes, je me tapais tous les voyages. Tout pour être loin de l’image de Zoëlla dans les bras de Saphyr ou des lèvres du beau brun qui effleuraient celles de la jolie demoiselle. Saph’ avait le respect de ne pas se montrer trop démonstratif, je savais qu’il faisait encore plus attention quand j’étais là, mais elle n’aurait fait que l’effleurer et lui aussi que la douleur au creux de ma poitrine s’en retrouverait ravivée puissance 10 000.

Alors quand je m’étais retrouvée à New-York pour une session en studio et que le patron du King’s Tavern m’avait dit revendre son pub/scène musicale mais qu’en attendant preneur il cherchait une nouvelle directrice de la programmation musicale, j’avais hésité. Lui avait insisté. C’est ici que j’avais commencé, c’est sur cette scène ouverte avec mes compos que j’avais réaliser que les études scientifiques c’était intéressant mais que ça ne me passionnait pas. C’est ici qu’ensuite j’avais rencontré des gens du milieu et de fil en aiguille, j’étais devenue Neela Sheppard, autrice-compositrice dont les hits passaient sur les ondes sans que la plupart des gens sachent que c’était mes mots, mes notes qu’ils fredonnaient à leur tour.
J’avais hésité, demandé un délai mais quand j’étais rentrée à Tree Hill, tiraillé entre l’impossibilité de partir loin de Saphyr - malgré la situation - et mon besoin de partir pour sauver mon âme, j’avais confié la proposition à Karim. Ce dernier n’était pas ravi à l’idée de me voir partir mais il me conseillait une fois de plus de faire ce qui était le mieux pour moi.

Le mieux pour moi ? Clairement, c’était de rentrer à New-York, de bosser au King’s Tavern (un des lieux de boeuf musical les plus connus du coin) et mettre de la distance entre l’homme que j’aimais (mais qui en aimait une autre plus que moi) pour sauver ma propre vie. Suicidaire ? Peut-être plus trop avec le temps, mais mes poignets n’avaient jamais été aussi marqué et mon besoin de m’abrutir avec de l’alcool et parfois des médocs en prime, de plus en plus intense. J’allais finir par me détruire pour de bon si je restais là, contemplant le bonheur de Saphyr et Zoëlla. Malgré tout, j’étais heureuse si Saphyr était heureux. C’est ce que je lui avais dit quand j’avais annoncé finalement mon départ. « Je peux souffrir, je peux encaisser, si je sais que t’es heureux, ça en vaut la peine. » Voilà ce que je lui avais glissé entre deux sanglots le jour de mes adieux.

Au revoir Caroline du Nord et merci.

Des semaines s’étaient écoulées. J’avais fini par trouver un loft dans lequel je pourrais à nouveau aménager une pièce pour en faire un studio de travail et d’enregistrement. J’avais pris soin de faire de ce loft un nouveau cocon. Chaque jour sans coupure sur ma peau était une victoire. C’était plus facile, ici, sans avoir à croiser le beau brun et sa jolie brune. Karim m’appelait régulièrement, pour prendre des nouvelles. Je crois qu’il s’était réellement inquiété pour moi et que je lui avais fait peur plus d’une fois. Parfois, il tentait de parler de Saphyr, mais j’en faisais un sujet tabou. « Je meurs d’envie de savoir,  mais je sais que ça me tuera à petit feu. » Alors Karim n’avait plus rien dit.

Jusqu’à ce soir.

Tablette dans les mains, je gérais les réglages en temps réel alors qu’une nana sur la scène, s’était lancée dans un guitare-voix. Un pote barman débarquait à mes côtés alors que j’écoutais la fille. « Un type a appelé sur le fixe, il voulait qu’on te dise de regarder ton portable. » « Qui ça ? » « Un certain Karim. Il a dit que c’était à propos de Saphyr et que c’était urgent. » J’avais retiré la tablette retenue à mon bras par un élastique et l’avait glissée dans les mains de ma collègue - une nana avec qui je formais un bon tandem, comme avec Karim au Tric. « Je reviens ! » Je m’étais faufilée à travers la foule. Mon portable était resté dans la poche de ma veste et jusqu’à maintenant, je ne m’étais pas trop inquiétée.
Dans mon bureau, je sortais mon téléphone de la poche du perfecto de cuir et découvrait une quinzaine d’appels manqués. Au moment d’appuyer sur rappeler, Karim se manifestait à nouveau. « Qu’est-ce qui se passe ? » J’avais peur qu’il me parle d’accident ou pire encore. « Il a replongé. Je sais que tu veux pas que je te parle de lui parce que ça te fait trop mal, mais il a replongé. Et je sais pas comment l’aider. » Mon regard s’était écarquillé d’horreur. Je me laissais tomber sur le canapé, inquiète, comme si Saphyr pouvait mourir d’une overdose à tout moment. « Depuis quand ? » « Quelques temps. Lui et Zoëlla, ça a pas marché finalement…. Au début j’avais des doutes, mais il m’a envoyé chié et ensuite, j’ai été sûr, mais il disait contrôler… Je le croyais pas, j’ai essayé de le raisonner mais ce soir… Neela, ce soir, c’était pire. Je lui suis tombé dessus, on s’est disputé et il a planté le Tric en début de soirée. Depuis j’arrive plus à le joindre. » « Je vais l’appeler. » Et le temps de raccrocher, je cherchais le prénom de Saphyr dans mon répertoire pour l’appeler. Messagerie. « Putain, répond ! » Dans ma tête, je repassais notre conversation, après notre nuit passée ensemble, à l’aéroport juste avant que je parte. “Si tu as envie d’une dose, appelle moi. Appelle-moi et je prend le premier avion pour te rejoindre.” Est-ce qu’il pensait que ce n’était plus valable ? Qu’avec tout ce qui s’était passé, il ne pouvait plus m’appeler ? J’aurais tellement préféré qu’il m’appelle… Maintenant, je me retrouvais avec sa voix sur l’annonce de son répondeur qui me demandait inlassablement de laisser un message. « S’il te plaît… Rappelle-moi… » avais-je fini par glisser dans un message, la voix teintée par l’inquiétude et la peur.  Je t’en supplie Saphyr, dis moi que tu n’est pas quelque part en train de mourir d’une overdose. Je peux pas perdre deux fois la personne que j’aime, cette fois, je m’en remettrai pas. L’inquiétude m’empêchait de bouger, j’aurais voulu sortir d’ici, m’excuser de mon départ et prendre un avion pour Tree Hill. « Neela. C’est à toi. » La porte s’était ouverte sans même que je m’en rende compte, c’est la voix qui m’avait sortie de ma torpeur. Fallait que je revienne, c’est tout ce que j’avais compris.
Comme une automate, je rejoignais la salle principale du pub, baignée de musique. Pas le temps de murmurer à qui que ce soit qu’il fallait que je m’en aille. « C’est ton tour ! » « Quoi ? » « Ton piano-voix, sur la liste ! » On me regardait comme si je ne comprenais rien. J’étais plus vraiment là, à vrai dire. On m’avait juste gentiment poussée vers la scène et j’avais avancé jusqu’au piano comme un marin perdu en mer suivrait l’étoile du berger.

Assise devant le piano, je restais silencieuse. Trop longtemps. Trop, si bien que des murmures se faisaient entendre, et je relevais la tête, réalisant qu’il fallait que je joue. Saphyr… Où es-tu ? J’allais jouer et ensuite partir à sa recherche. Voilà le plan. Mes mains sur les touches, je commençais à jouer mais la chanson que j’avais prévu ne collait plus à mes émotions et je m’arrêtais. « Pardon… » d’une voix blanche, j’expliquais que je préférais jouer autre chose. Mes excuses semblaient toucher le public qui m’encourageait et quand le silence était revenu, je m’étais mise à jouer. La pire chanson d’amour et de manque que j’avais été capable d’écrire. Sous couvert de m’adresser à l’autre, cet autre, c’était de moi dont je parlais aussi.
Et devant les clients du King’s, j’avais déversé ma peine et mon désespoir en musique. S’ils ne voyaient là qu’une chanson, une silhouette parmi toute la foule comprendrait combien chaque mot était comme une lame sur mes poignets. « On dirait, que ça s’arrêtera pas… On dirait, que ça continuera, je te manque… Je te manque… Je te manque… TU me manques… » avais-je chanté entre autre, en balançant toute ma voix et mes émotions, comme une ultime déclaration d’amour, un chant du cygne avant de crever  à petit feu, d’amour pour Saphyr.

Crédit : Dompteuse de lutins



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Saphyr Vilkas
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MessageSujet: Re: What if we rewrite the stars ?    What if we rewrite the stars ?  EmptyJeu 21 Oct 2021, 11:28


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Julie Zenatti - Je te manque Tu pourras sourire. Prétendre un soupir. T'as beau palabrer, mais moi je sais. Le désert avance, la pluie et l'absence. Je te sais... Du moins c'est ce que je croyais. Hey... Je te manque. Rien ne brûle infini, rien, c'est ainsi. Hey, je te manque. Mais dis le moi avant, avant que je ne flanche.
La descente. La sensation de la poudre blanche pénétrant mes narines. La délicate amertume déposée sur ma langue pour n'en laisser aucunes miettes. C'était ça, ce que je préférais dans la vie, mon meilleur échappatoire. Ma meilleure souffrance. Chaque trace aspirée me faisait pousser un soupir d'aise, et en renversant la tête en arrière, je me sentais à nouveau mieux. C'était bon, bien trop bon. Moi qui avais décidé de laisser tout ça de côté pour une seule personne. Zoëlla.

Elle était revenue, et nous avions tout deux décidé de laisser une chance à notre amour. De voir où les choses nous mèneraient, de nous laisser flotter dans cet océan d'amour. Mais les choses avaient très vites déchanter. Ca n'allait pas, ça n'allait jamais, et elle n'était pas Neela. Celle vers qui toutes mes pensées s'échappaient, celle vers qui mes yeux n'arrêtaient pas d'aller, lorsque nous étions ensemble au Tric. Je m'en voulais de la faire souffrir, elle aussi. Elle ne le méritait pas, et j'avais cette affreuse sensation que je n'étais bon qu'à ça. Je ne méritait rien de tout ce qui m'arrivait dans la vie.
Et doucement, j'avais replongé, dans le dos de ma petite-amie, mais elle me connaissait par cœur, et la drogue était souvent source de disputes. Elle disait partir à la prochaine, mais restait à chaque fois. Pourquoi ? Pourquoi s'acharner ? Nous n'étions plus faits pour être ensemble. Combien de fois avions-nous laisser une chance à notre couple ? Honnêtement. Bien trop. Il fallait arrêter de s'accrocher à « Zaphyr », il fallait arrêter de se faire mutuellement souffrir. Nous n'étions plus ce couple de l'époque, nous avions évolués chacun de notre côté. Nous n'étions plus que Saphyr d'un côté, et Zoëlla de l'autre. Nous n'étions plus un nous.
Finalement, les yeux avaient fini par s'ouvrir, et d'un commun accord nous avions décidé d'arrêter les frais, c'était mieux comme ça. Nous étions juste amis, rien de plus. Et elle avait bien comprit que mon cœur n'appartenait plus qu'à la belle autrice-compositrice. Mon cœur battait à chaque fois que je posais les yeux sur elle, même si je mettais un point d'honneur à m'en éloigner. Je ne la méritait pas. J'avais eu ma chance, que je n'avais pas su saisir, et c'était trop tard. J'arrivais à contrôler mes pulsions toxicomanes, jusqu'à ce que la belle m'annonce quitter Tree Hill. Oh. Wow. Ca avait été un choc brutal, comme l'effet de se prendre un mur à deux cents kilomètres heures. Ca avait été douloureux, et surtout inattendue. Je n'avais parlé à personne de ma rupture avec mon ex-plus-ex-re-ex, et j'avais comprit pourquoi est-ce que Neela voulait partir. C'était normal, et elle serait bien mieux loin de moi.

La descente avait été plus brutale, et je disais contrôler, mais je ne contrôlais plus rien. Ca commençait dès le matin, j'avais remplacé le café par la cocaïne, ma tisane du soir, par cette même poudre, et doucement je commençais à reperdre du poids. Mes joues se creusaient, et même si j'essayais de laisser ma barbe pousser pour cacher tout ça, et enfilait des vêtements plus large, personne n'était dupe. Surtout pas Karim qui me connaissait à présent par cœur, et savait tout les antécédents.
Il avait essayé plusieurs fois de me raisonner, mais ce n'était pas ses affaires. Ce jour-là, j'étais complètement stone. Et c'était parti en dispute. Il avait beau avoir du respect pour moi, et même si j'étais le gérant, à ses yeux un gérant, shooter n'était pas professionnel, même dans un bar. J'avais quitté les lieux avant de lui mettre mon poing dans la figure. Là, était le changement. Je ne frappais plus comme avant, je me barrais. Et je ne sais pas comment, mes pieds m'avaient guider jusqu'à l'aéroport où j'avais prit le premier avion pour NY.
Ca n'avait pas été compliquer de retrouver le pub de Neela. Elle m'en avait déjà parler, et Karim aussi, quand je lui demandais des nouvelles de la jeune femme. J'étais arrivé en plein morceau. Je reconnaissais sa voir instantanément, et mon cœur battait de nouveau plus fort. Comme s'il venait de retrouver sa moitié. Je m'étais mêlé tant bien que mal à la foule, poussant les gens sur mon passage, sans m'excuser. J'avais l'air un clochard venant demander de l'argent. Je me sentais sale, poisseux, et les pupilles éclatées. J'avais du mal à tenir mon regard, à me tenir droit sans tanguer. Et pourtant, j'avais enfin réussi à atteindre le devant de la scène aux dernières paroles.
- Neela. Avais-je murmuré, alors que mes yeux se posaient sur la jeune femme. J'esquissais un sourire, enfin c'est ce que je croyais, mais ma mâchoire était toujours aussi serrée. J'en avais d'ailleurs mal. Je me frottais les joues, avant de me frotter le visage. Qu'est-ce que j'étais réellement venu foutre ici ? Sur un coup de tête ? Je voulais juste la voir, une dernière fois. Je voulais juste voir son visage, voir ses yeux, entendre sa voix. « Je t'aime » avais-je seulement murmuré, je savais qu'elle lisait sur les lèvres. Et comme j'étais arrivé, je repartais, essayant d'éviter les gens sur mon chemin, jusqu'à atteindre la porte de sortie. Je pouvais enfin rentrer sur TH.

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♫ Elle se ballade toujours avec sa guitare et son carnet et de la musique plein les oreilles grâce à son casque Marshall. ♫ Elle vit dans une charmante maison à West TH où elle a aménagé un studio d'enregistrement. ♫ Elle a perdu son fiancé en 2015 et sa maman en 2013. Ce sont deux blessures qui ont laissé des cicatrices, mais elle avance. ♫ Surdouée de la musique (même si elle déteste ce terme) elle joue également du piano, de la batterie et viens de commencer les cours de violon tout en s'essayant au Hang Drum. ♫ C'est une autrice, compositrice & productrice de musique très connue dans le métier. Elle bosse au Tric comme responsable de la programmation musicale. Les soirs de scène ouverte, elle organise le passage des artistes et offre ses services de musicienne pour les accompagner.

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MessageSujet: Re: What if we rewrite the stars ?    What if we rewrite the stars ?  EmptyVen 22 Oct 2021, 21:41


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Julie Zenatti - Je te manque Tu pourras sourire. Prétendre un soupir. T'as beau palabrer, mais moi je sais. Le désert avance, la pluie et l'absence. Je te sais... Du moins c'est ce que je croyais. Hey... Je te manque. Rien ne brûle infini, rien, c'est ainsi. Hey, je te manque. Mais dis le moi avant, avant que je ne flanche.
Je m’étais toujours servie de la musique dans ma vie. Pour célébrer mes joies, exprimer mes peines, extérioriser ma colère. D’autres chantaient mes mots quand je les leur offraient, mais d’autres textes, comme celui-ci, n’appartenait qu’à moi et je ne m’imaginais pas en faire cadeau. Il y avait des blessures et des histoires que même par passion de la musique et de son partage, on ne pouvait pas laisser aux autres l’occasion de les chanter.
L’appel de Karim m’avait replongée dans la douleur d’un amour impossible avec Saphyr et dans la terrible inquiétude autour de ses addictions. Il y a quelques semaines encore, il me confiait la tentation de replonger. Aujourd’hui, d’après les propos de mon ancien collègue et ami, Saphyr avait franchis la limite avant de dégringoler. Injustement, même si ce n’était pas elle qui avait mis la drogue entre les mains de Saphyr, je détestais Zoëlla d’être revenue et de l’avoir expédié dans un tourbillon d’émotion tel que la drogue était devenue irrésistible. Mais au fond, c’est à moi que j’en voulais…
J’étais partie. Pour me protéger moi, sans penser que peut-être je pourrais être là et le protéger de ses démons. On avait un don pour l’auto-destruction, chacun à sa façon. Lui la drogue, moi les médocs et les lames ou les coups. Ce soir, oui, je me détestais vraiment et je me maudissais de ne pas avoir été là pour Saphyr.
Alors j’avais chanté, balancé à plein poumon, martyrisé les touches du piano comme j’aurais envie de faire pleuvoir les coups sur moi. J’avais déversé ma peine et ma colère contre moi, le désespoir du silence et de la voix de Saphyr en boucle à chaque fois que je tombais sur son répondeur. Je l’avais abandonné. J’étais responsable de sa dégringolade, et même si quelqu’un tentait de me rassurer et de me dire le contraire, je savais que j’étais un élément, même infime, de sa descente aux enfers. Ce qu’on avait vécu, bien qu’éphémère, avait été trop fort pour ne pas laisser des traces. Suffisait de me voir pour imaginer à quel point le feu de nos sentiments avait été violent, brûlant et difficile à éteindre sans souffrir.


Le piano avait fini de raisonner et les applaudissements s’étaient fait entendre. Mon regard embrumé avait quitté le vide teinté par l’ébène du piano noir pour se tourner vers le public. Même au milieu d’une foule dense, même sans s’être rapprochée, j’aurais pu l’apercevoir et le reconnaître. Comme si mon regard ne pouvait s’empêcher de trouver Saphyr au milieu même d’un milliard de gens. Mon coeur s’était brisé. Les joues creusées, la silhouette encore plus fine, le regard trop différent que celui où j’aimais me perdre. Il était là et j’aurais pu croire à l’apparition d’un fantôme si je n’avais pas deviné son sourire après mon prénom, murmuré, même si sa voix s’était perdu dans le brouhaha de l’endroit.
Les gens applaudissaient mais il n’y a que lui que je regardais. M’accrochant à son visage, je cherchais l’impulsion pour me lever de mon banc, courir hors de la scène et le rejoindre, mais il articulait un « je t’aime » que j’avais parfaitement lu sur ses lèvres.  Mon coeur se brisait à nouveau parce que ça ressemblait autant à une déclaration qu’à un adieu.
Un adieu, oui. Comme il était apparu, comme si ma chanson l’avait fait se manifester comme par magie, il se fondait dans la foule cette fois. À peine là, déjà parti. J’oubliais de remercier le public, quittais la scène précipitamment. Leïla n’avait même pas eu le temps de me demander que je la priais de gérer. « Une urgence » avais-je tout juste glissé, paniquée, avant de disparaître à mon tour de son radar.

J’avais fendu la foule, zigzagué entre les gens. En cette soirée de week-end, il y avait un monde fou. New-York, la ville qui ne dormait jamais, venait s’enivrer de musique, boire et picorer en esquissant parfois quelques pas de danse. J’avais l’impression d’affronter des sables mouvants ou des vagues qui m’empêchaient de poursuivre Saphyr dont la silhouette semblait comme évanouie.
J’avais poussé la porte de sortie, passant devant le videur, cherchant dans la rue la silhouette de celui pour qui mon coeur saignait depuis des semaines. Soudain, derrière un couple qui arrivait, je voyais le beau brun déambuler comme si le trottoir tanguait sous ses pas. « SAPHYR ! » J’avais crié, trop fort. Des gens s’étaient retournés mais pas lui. J’avais l’impression que s’il s’échappait, cette fois, vraiment, je ne le reverrai plus jamais.
« SAPHYR ! » avais-je à nouveau crié, en pull dans la fraîcheur mordante de la nuit d’automne. Ici, c’était pas la Caroline du Nord, il faisait déjà bien frais. Cette fois, il s’était retourné et j’avais accéléré mon pas pour me jeter dans ses bras, ou plutôt pour l’entourer des miens, comme si je voulais vérifier qu’il était bien là et que je ne l’avais pas inventé. Parce que, aussi, j’étais soulagée qu’il soit encore en vie.

Je m’étais écarté et sous le choc de la réalité, j’avais reculé d’un pas. Son regard n’était pas le même. Sa silhouette non plus. Sa barbe sensée cacher sa perte de poids me donnait l’impression au contraire de lui avoir grignoté ses joues. Il avait mauvaise mine. Et moi, je savais plus quoi dire, quoi faire. Je n’avais jamais connu ça, je n’avais pas dans mon entourage des gens qui avaient succombé à la drogue. L’alcool à la rigueur, mais la drogue et ses ravages, je n’en connaissais que la réalité de surface, ce que les films et les bouquins pouvaient survoler parfois.
Mon regard l’interrogeait. Il avait dit qu’il m’aimait. Il était là. Pourquoi ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Comment ? Je ne savais pas quoi dire, quoi faire, quoi penser. Je le reconnaissais mais tout en le découvrant autrement. Et la culpabilité revenait de plein fouet me clouer sur place. Je faisais parti de toutes ces petites choses qui l’avaient fait replongé. « Ne pars pas. » avais-je fini par lâcher, parce que c’était la seule chose dont j’étais sûre. Je ne voulais pas qu’il s’en aille de peur qu’il ne revienne jamais. Je ne voulais pas qu’il s’en aille de peur que les démons et les ombres de la nuit ne s’abattent sur lui pour de bon. « Ne pars pas… » avais-je répété, les yeux trop brillants des larmes contenues avec brio. Oh Saphyr… Je suis tellement désolée…

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