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 People always leave. Sometimes they come back.

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Swann Eberhart
Swann Eberhart
- i love new-york -
Arrivé(e) à NY depuis le : 27/08/2021
Messages : 10
Avatar : Natalie Portman
Schizophrénie : .

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Age : je sais plus
Statut : En couple avec Sören
Emploi/Occupations : Chirurgienne en Traumato
ID Card :
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Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'infos

✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 11:44


People always leave.
Sometimes they come back.
Avec Sören Janse
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Quatre mois depuis que j’étais partie de Tree Hill pour ne pas revenir. Je m’étais   débrouillée   pour sous-louer   mon appartement, faisant appel à Milo pour qu’il gère le renvoie de mes affaires. J’avais tout raconté à l’étudiant et même s’il était triste que je reparte à Seattle, il avait été d’une grande aide. Pour tout un tas de raison, je ne m’étais pas vue demander à Sören de s’en charger. Entre nous, les choses étaient devenues différentes. Je l’avais réalisé à San Francisco et quand j’avais décidé de rester là-bas, au départ, j’avais pensé  qu’on  pourrait  rester  amis.  Après  quelques  sms  échangés,  nous  étions tombés d’accord pour quelques semaines de silence. J’avais besoin de me sortir le neurochirurgien de la tête autant que possible pour mettre de l’ordre dans ma vie. J’avais également peur de blesser le médecin et m’étais dit que cette petite pause l’aiderait. Je lui avais laissé les cartes en main, le laissant me recontacter si il pensait toujours à moi, espérant cette fois pouvoir lui dire autre chose que “je ne peux pas y réfléchir maintenant”.

Ça avait trop bien marché. Mai était passé, Juin aussi. Régulièrement - tous les jours - je pensais à Sören mais je m’étais tout de même concentrée sur cette vie retrouvée à San Francisco. J’avais fini par retrouver mes marques au loft mais une fois le charme des retrouvailles passé avec Alex qui avait fait des efforts, les tensions qui animaient notre couple avant que je disparaisse avaient refait surface. C’était même pire. Lui avait espéré presque trois ans de me retrouver et moi, j’avais changé. Ce que j’avais vécu avait laissé des traces. Même si la majeure partie de ma vie, les gens m’avaient appelé Emily, je ne me reconnaissais plus dans ce prénom.
Je ne me reconnaissais pas dans cette vie. Ce n’était plus moi. Je n’avais pas cherché à reprendre mon boulot pour l’instant même s’il me manquait. On m’avait remplacée, forcément, et même si ma réputation n’était plus à faire, ces deux ans et  demi  de  disparition  ne  donnait  pas  forcément  envie  de  m’embaucher  à nouveau. Pour l’instant, ce n’était pas vraiment un problème car j’étais en pleine reconstruction ou recondensation si je puis dire. Swann et Emily devaient devenir une seule et même personne mais cette fusion ne se ferait pas sans changements. J’avais fini par quitter Alex. La rupture avait été difficile à accepter pour le chirurgien cardiaque. Pas dupe, il m’avait demandé si c’était à cause de Sören mais j’avais nié. Le chirurgien ne s’était jamais manifesté, il n’était pas la cause de la fin de notre histoire. Nous étions déjà bien usés avant ma disparition, et cette dernière avait Fini de nous achever. Alex ne le comprenait pas, mais je lui avais dit qu’un jour il comprendrait que la femme qu’il pensait aimer n’était plus là. J’avais récupéré mes affaires, trouvé un nouvel appartement et me retrouver seule m’avait permis d’avancer encore plus vite dans mon retour à une vie normale.

À défaut d’opérer, j’avais trouvé une place dans une petite clinique qui venait en aide aux plus démunis. Je me sentais utile en aidant les gens dans le besoin. Certains de mes amis avaient choisi un camp - celui d’Alex - parce que j’étais l’ingrate à leur yeux. Celle qui le quittait alors qu’il m’avait cherchée et attendue. D’autres heureusement étaient là et acceptaient de me redécouvrir. “Changée, mais au fond toujours la même ” avais résumé une de mes amies.
Au mois de juillet, Andy et Mila étaient venus me rendre visite. Ils avaient suivi tout mon parcours, eux, qui m’avaient soutenu depuis mon arrivée à New-York il y  a presque trois ans. J’avais raconté le kidnapping, la mort de ces femmes qui me hantait encore même si je n’étais pas coupable. J’avais évoqué ce besoin de savoir qui avait tué cet homme devenu fou de chagrin pour considérer toute cette histoire terminée pour de bon. Andy et Mila m’avaient encouragée à écrire ou appeler Sören mais c’est le seul moment où je préférais ne pas écouter leurs conseils. S’il était passé à autre chose, alors comme promis, je respectais. Il me manquait, terriblement, mais s’il était heureux sans avoir besoin de moi dans sa vie, alors c’était le plus important. Régulièrement pourtant, je relisais nos derniers échanges avec Sören, non sans avoir un pincement au coeur et l’envie dévorante d’envoyer un message.

Peu après le départ de Mila et Andy, il y eu un rebondissement dans l’enquête. Carrie avait fini par avouer le meurtre du mari de ma patiente. Quand je m’étais sauvée et avait blessé l’homme dans ma fuite, il s’était ramené à l’hôpital. C’est Carrie qui l’avait retrouvé devant le bâtiment et devant les propos incohérent de l’homme, elle avait eu un drôle de pressentiment. Une fois l’homme soigné, elle l’avait suivi. Quand elle avait retrouvé sa planque, elle avait vu les corps des deux femmes et horrifiée avait voulu appeler la police. Malheureusement mon kidnappeur l’avait surprise et en légitime défense, elle l’avait tué. Prise de panique, elle avait fui sans appeler les secours. Quand la planque avait été découverte, elle avait été soulagée de savoir que la police pensait que c’était moi qui l’avait tué en me sauvant. Alors forcément, quand j’étais revenue, elle avait appelé la police, espérant me faire tomber à sa place. Entre temps, s’étant rapprochée d’Alex, elle faisait d’une pierre deux coups, m’envoyant potentiellement en prison pour avoir le champ libre avec le chirurgien cardiaque.
Apprendre tout ça m’avait fait l’effet d’un électrochoc suivi d’un sentiment de soulagement. C’était beaucoup d’horreur, beaucoup de douleurs, mais toute l’histoire était désormais connue. La vérité avait éclaté. Carrie avait cherché à me parler pour s’excuser. Je l’avais écoutée, parce que j’étais comme ça, à donner encore une chance aux gens de s’expliquer mais j’avais quitté la prison où elle était détenue sans me retourner. C’était terminé.

Quelques jours plus tard, j’appelais l’hôpital de Tree Hill pour postuler. J’avais décroché un entretient avec Matthew Connor, le nouveau directeur. Malgré les évènements, il avait bien voulu me rencontrer. Rendez-vous était pris pour le mois d’août. J’avais fait mes bagages, mis en carton mes affaires - qui n’avaient jamais autant voyagé - et rendu mon appartement. J’avais trouvé un box à Tree Hill où j’avais fait expédier tout ce que je possédais, ne pouvant pas tout de suite récupérer mon appartement, le temps que mes sous-locataires quittent les lieux à la fin du mois d’août.
J’étais arrivée la veille de mon entretien. Dans ma chambre d’hôtel, je répétais mentalement les réponses à d’éventuelles questions. Je voulais pouvoir opérer de nouveau, cet entretien était important pour moi et j’étais prête à exercer de façon supervisée si ça pouvait convaincre le Dr Connor de me donner une chance. J’étais encore douée, je le sentais au fond de moi. Je manquais de pratique, certes, mais j’étais la meilleure dans mon domaine il y a trois ans de ça. Ça reviendrait.

J’étais sortie de l’entretien entre euphorie et soulagement. Matthew avait accepté de me reprendre, de me donner une chance. J’allais être supervisée mais j’allais retrouver les urgences et les blocs opératoire bientôt et entre larmes de joie contenue et sourire qui faisait trois fois le tour de ma tête, je réalisais qu’il n’y avait qu’une personne à qui je voulais annoncer cette nouvelle.
En réalisant la situation, mon euphorie s’était dissipée. J’avais décidé de revenir à Tree Hill parce que je m’y sentais à ma place mais en faisant ça, je ne respectais pas le silence de Sören. Encore moins en postulant dans le même hôpital que lui. Au fond, je crois que je m’étais attendue à ne pas décrocher d’emploi mais j’allais forcément croiser le neurochirurgien. Il fallait que je le prévienne pour lui éviter la (mauvaise) surprise et que je lui dise que je ne voulais pas semer la zizanie. S’il voulait  qu’on  soit  amis  ou  qu’on  en  reste  au  stade  de  simples  collègues,  je respecterai.

Je rejoignais son service que je connaissais bien pour y avoir passé des examens et l’avoir retrouvé de temps en temps avant d’aller manger un morceau ou boire un verre. J’apprenais qu’il était en chirurgie et me servant de mon embauche plus que récente, je me faufilais jusqu’à la galerie. J’étais restée très discrète, observant Sören terminer une opération qui avait duré plusieurs heures.
Concentré, pas un de ses regards ne s’était dirigé vers nous, observateurs. Ce n’est qu’à la fin de son travail minutieux et qui allait sauver la vie à une gamine qu’il avait levé les yeux. Je m’étais approchée légèrement dans la galerie. Son regard habituellement bleu lagon réconfortant était devenu bleu glacial, et si je m’étais mise à sourire dès que mon regard avait croisé le sien, je le perdais aussitôt. Je n’avais pas compris que son silence signifiait qu’il ne serait pas heureux de me voir.
La galerie se vidait et je restais plantée là à regarder le chirurgien sortir. Je m’étais attendue à tout, à de la gêne, à du malaise, à de la joie aussi mais pas à ce regard- là quand il me verrait. Mon coeur tout léger d’avoir décroché le poste venait de retomber lourdement dans ma poitrine. Je quittais la galerie et hésitais une seconde à rentrer chez moi mais je ne pouvais pas rester sur cette douloureuse impression et je retournais dans le service de Sören où on me faisait savoir que le médecin ne pouvait voir personne car il avait d’autres opérations de programmées. Je battais en retraite, pas dupe non plus, surtout en passant devant le planning des blocs où le nom “Jansen” n’apparaissait pas pour la suite de la journée.

J’avais rejoins la sortie d’un pas lourd mais au lieu de reprendre ma voiture, je me laissais tomber sur un banc. J’allais attendre des heures s’il le fallait, mais il n’aurait qu’à me dire en face qu’à l’avenir on ne se parlerait plus. Je pouvais pas juste partir et faire comme si tout était ok ! Lui ne m’avait jamais abandonnée, alors je n’allais pas abandonner, sauf si il me disait, les yeux dans les yeux, qu’il ne voulait plus me voir. Certes, il n’aurait pas le choix de m’avoir pour collègue, mais si on ne pouvait même plus être amis, alors je voulais qu’il me dise. Le silence ne me convenait pas. Ne me convenait plus. J’avais dit que je respecterai s’il ne m’écrivait plus et il n’avait pas écrit mais puisque j’allais vivre et travailler ici, j’avais besoin de lui parler. Alors j’avais attendu. Deux heures déjà, presque trois, que j’étais assise sur ce banc, à surveiller régulièrement qui sortait de l’hôpital, attendant d’apercevoir Sören.

Je m’étais levée en le voyant sortir mais quand il m’était passé devant, j’avais laissé échappé un soupir vexé. « Tu vas m’ignorer ? Je t’ai attendue trois heures et tu vas m’ignorer ? » avais-je demandé, fermement, alors qu’il me tournait déjà le dos.

Crédit : Dompteuse de lutins

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Sören Janse
Sören Janse
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Swann


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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 11:50


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Avec Swann Eberhart
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Quatre mois étaient passés depuis la dernière fois où j'avais réellement vu Swann. Ou Emily, je ne savais même plus comment l'appeler en réalité. Elle m'avait entraîné jusque San Francisco dans ses péripéties, et je m'étais retrouvé au beau milieu de nul part à chercher une aiguille dans une botte de foin. Mais j'avais fini par la trouver, cette fameuse
aiguille. Je m'étais battu corps et âmes pour la jeunefemme, pour essayer de l'empêcher de se retrouvée en prison. Alex, son petit ami, avait sur le coup jugé l'idée trop folle, mais il avait fini par me suivre. Lui l'aurait finalement laissé pourrir dans une cellule, et ça m'avait rendu dingue.
A San Francisco, je m'étais réellement rendu compte que j'appréciai la jeune femme plus que de raison. Je n'avais pas pu m'empêcher d'espéré la voir rentrer avec moi à Tree Hill, une fois tout ça clos, mais elle avait choisi de rester auprès des siens, ce que j'avais pu comprendre, mais difficilement avalé. J'avais tenté ma chance par messages, essayant de tâter un peu le terrain et au final, nous avions décidé qu'il vaudrait mieux lui laisser du temps.

Il n'y a pas eu un jour où je ne pensais pas à la jeune femme, où je ne regardais pas mon téléphone, espérant que ça soit finalement elle qui brise le silence. J'avais laissé passer des semaines entières, alors que chaque jours, mes doigts me brûlaient pour écrire à la jeune femme. Elle me manquait. Et il m'arrivait parfois de regretter le fait qu'elle puisse avoir retrouvé la mémoire, et que cette mémoire l'ai éloigné de moi.
J'avais tenté un petit message en Juin, jugeant que presque deux mois de silence pouvait être parfait, et j'avais eu une réponse. Ses mots étaient doux, mais terriblement transperçant. J'avais l'impression d'avoir affaire à une plume délicatement tranchante. Il ne fallait plus que je lui écrive, notre amitié lui donnait l'impression de trahir Alex. Ces mots étaient toujours en travers de ma gorge. Après tout ce que j'avais fait pour elle, voilà comment j'étais remercié. J'aurais pu comprendre qu'il n'y aurait eu rien de plus, mais je pensais qu'avant tout, nous étions amis.

Le temps était passé, et j'avais finalement décidé de mener ma petite vie avec ma fille. Elle au moins, était parfaite à mes yeux. J'avais même décidé de prendre quelques jours de congé pour les partager pleinement avec elle. Je voulais lui faire visiter un peu de pays, et nous étions partit dans les montagnes pour une superbe randonnée, où nous avions posé une tente. Ca n'avait pas été simple de gérer un petit bout dans les montagnes, mais j'étais plutôt fier de ce que nous avions accompli. Je l'avais trouvé heureuse, et il ne m'en fallait pas plus. J'adorai voir ses petits yeux détailler le monde, être émerveillée de tout, même d'un simple papillon. Ca nous avait fait beaucoup de bien.
Après ça, je l'avais emmené jusqu'en Afrique du Sud, chez mes parents. Je leur avais proposé d'emmener leur petite-fille pour quelques semaines, afin de profiter des vacances avant qu'elle ne rentre à l'école et que les choses soient plus difficiles pour se voir à l'avenir.

J'avais profité de l'absence de Maëlle pour faire un maximum d'heures à l'hôpital, et ainsi avoir plus de temps pour elle à son retour. J'avais presque enchaîné les opérations, presque toutes aussi différentes les unes que les autres. A chaque fois que je rentrais au bloc, je me vidais la tête, et je m'empêchais ainsi de penser à Swann, et son message de merde. Elle me hantait depuis des mois à présent.
Ce jour-là, j'avais une enfant de pas plus de dix ans sur la table, atteinte d'une tumeur maligne au cerveau. Je terminais de réséquer la tumeur, sous les yeux de toute la galerie. Si au début de ma carrière, j'avais eu du mal à l'idée d'être observé, aujourd'hui j'en étais plutôt fier. La tumeur extraite, il ne fallait plus longtemps à présent pour terminer l'opération, et j'avais laissé mon interne refermer la patiente. Le tour était joué, il ne restait plus qu'à l'emmener en salle de réveil, et laisser l'interne se chargé sur rapport.
J'avais levé les yeux, comme toujours, vers la galerie, et mon regard s'était fait soudainement froid lorsque j'avais croisé celui de Swann. Que fichait-elle ici ? Ce n'avait pas été suffisant, il avait fallut qu'elle vienne me dire droit dans les yeux que notre amitié était terminée, que tout était terminé ? J'avais finalement quitté le bloc opératoire, et était allé me changer. Dans le service, j'avais demandé à ce que si quelqu'un me cherchait, leur dire que j'avais d'autres opérations qui s'enchaînaient, et que je n'avais pas le temps.

J'allais devenir dingue, et il fallait à tout prix que je m'éloigne le plus possible de la jeune femme. Mon cerveau tournait à mille, cherchant pour quelles raisons est-ce qu'elle était revenue sur Tree Hill. Avait-elle encore perdu la mémoire ? Impossible, elle m'avait sourit. Peut-être qu'elle voulait s'excuser ? Non. Et quand bien même, elle pourrait aller se faire foutre.
J'avais fait mes dernières consultations, et prit le temps de finir ma journée de travail. Je n'avais d'ailleurs plus recroisé la jeune femme, avait-elle enfin quitter les lieux ? Non pas qu'elle n'était pas la bienvenue ici, mais voilà...
La fin de journée sonnait, et je refermais la porte de mon casier, récupérant mon sac de sport que je glissais sur mon épaule, et ne tardait pas à quitter l'hôpital. En sortant du bâtiment, mon regard s'était automatiquement posé sur la jeune femme assise sur un banc. C'est pas possible. Avais-je pensé en grognant. J'avais hésité à rebrousser chemin, avant de finalement avancer, et faire comme si je ne l'avais pas vu.
En la dépassant, je fermais les yeux quelques secondes quand je l'avais entendu se levée, et que sa voix était venue caresser mes oreilles. Je me stoppais néanmoins dans ma marche, me tournant légèrement pour la regarder.
- Je préfère qu'on ne s'écrive plus. C'est mieux pour toi et notre amitié me donnerait déjà l'impression de trahir Alex. Avais-je lancé, essayant de ne pas paraître trop amer. Ses mots m'avaient fait mal, ses mots que je connaissais par cœur, tant que j'avais pu les lires. Ses mêmes mots qui m'avaient aider à me décider sur l'idée d'avoir un jour une histoire avec quelqu'un. Je t'ai laissé du temps Swann, ou Emily. Je sais même pas comment je dois t'appeler. Je t'ai laissé du temps. Je t'ai laissé deux mois, pour que tu m'envoies balader comme ça. Alors tu m'excuseras de ne pas être heureux de voir ta gueule à TH. J'enfouissais mes mains dans mes poches, secouant la tête. On s'est tout dit. Passes une bonne soirée. Et sur ces mots, je me retournais pour poursuivre ma route. Il était hors de question d'avoir affaire à elle une minute de plus.

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✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 11:52


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Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
L’attitude de Sören me mettait en colère autant qu’elle me blessait et me décontenançait. Pourquoi me voir l’avait fâché à ce point ? Je comprenais pas… D’accord, je n’avais pas écrit après les quelques semaines qu’on s’était donnés, mais parce que je lui avais dit qu’il n’aurait qu’à m’écrire si lui, pensait toujours à moi. J’avais voulu le protéger lui, d’une situation compliquée. S’il ne m’avait pas envoyé de message, c’est qu’il ne voulait même pas qu’on reste amis, alors je n’avais pas cherché à me manifester.
Jusqu’à aujourd’hui. Parce qu’on allait bosser au même endroit. Et même sans ça, après l’entretient, aller le voir avait été la première chose que je voulais faire. Si ce n’était plus bizarre entre nous, si on espérait plus quelque chose de plus, alors au moins on pourrait être amis. Je n’avais pas oublié tout ce qu’il avait fait pour moi, je lui étais éternellement reconnaissante. Sören comptait énormément pour moi, ces quatre mois n’avaient pas effacé ce petit quelque chose étrange que j’avais ressenti à San Francisco, quand une fois ma mémoire retrouvée et mon innocence prouvée, j’avais été libre de regarder le monde sous un nouveau jour. Dans ce nouvel éclat, mon coeur s’était mis à battre un peu plus vite pour le neurochirurgien. Certes, j’avais fait le choix de choisir mon ancienne vie, parce que perdue entre deux identités, j’avais cru que revenir en arrière m’aiderait, mais je m’étais trompée. C’est à Tree Hill que je me sentais bien, c’est Swann que je voulais utiliser comme prénom parce qu’Emily n’était plus là. Elle était devenue une autre et la Swann qui venait de décrocher un poste ici était la somme de toutes ces histoires.

Je n’avais pas arrêté de réfléchir, sur mon banc. J’essayais de comprendre la réaction du neurochirurgien. Il n’avait pas écrit alors pourquoi m’en voulait-il d’être venue ? Il ne voulait plus du tout me voir ? D’accord, mais pourquoi m’éviter
? Pourquoi ne pas me le dire pour qu’au moins je comprenne. J’avais l’impression d’observer un puzzle dont il manquait des pièces pour que je visualise l’ensemble du tableau.
Quand Sören était apparu, je m’étais levée mais lui avait fini par passer devant moi comme si j’avais été invisible. Cette fois c’était vraiment trop et je l’avais interpellée, fermement. Contrariée. Il avait marqué un temps d’arrêt avant de se tourner vers moi. Ce qu’il disait n’avait aucun sens. Pourquoi aurait-il l’impression de trahir Alex ? Ils étaient devenus soudainement amis et je le savais pas ? S’il me laissait parler il saurait qu’Alex et moi c’était fini. « Je… Quoi ? » C’est tout ce que j’avais su répondre parce que ça n’avait pas de sens.
Il avait l’air tellement amer, en colère. Il me parlait du temps qu’il m’avait laissé et j’avais apprécié qu’il le respecte avant d’être triste de ne jamais recevoir de message de sa part. Pourtant il parlait de deux mois laissés et de moi, l’envoyant balader. « Je t’ai pas envoyé balader ! » Mais bon sang, j’avais encore perdu la mémoire et j’avais oublié ce passage ou quoi ? « Sören attend ! » Il s’était déjà mis en route et je me lançais à sa poursuite. « Attend ! Je comprends rien ! » Mais la tête de mule ne s’arrêtait pas et traçait sa route.

Je pressais le pas pour me glisser devant lui et tendait les bras pour le retenir et le forcer à s’arrêter, me glissant devant lui encore et encore s’il essayait de me contourner. « J’ai pas tout dit moi ! » Je le suppliais du regard de me laisser encore en placer une. « Je comprends rien… Pourquoi tu dis que je t’ai envoyé balader ? J’ai cru… Je pensais que tu m’avais oubliée ou que finalement tu t’étais rendu compte que c’était mieux comme ça… » Je savais qu’il fallait que je déballe vite l’essentiel avant qu’il me plante encore sur place. « Pourquoi tu parles de trahir Alex ? C’est fini avec Alex ! Je viens vivre à Tree Hill ! J’ai décroché un poste de titulaire ici, supervisée au début. C’est pour ça que je voulais te voir, pour te prévenir que j’étais là et que j’espérais que malgré ton silence, à défaut de pouvoir au moins être amis, on arriverait à s’entendre en tant que collègues. » Même si clairement, à me retrouver devant lui et à croiser son regard - même s’il était fâché - me faisait réaliser qu’il m’avait manqué bien plus qu’un ami ne m’aurait manqué. « Je pensais pas qu’en quatre mois t’aurais fini par me détester… » Et c’était douloureux à encaisser, ce froid, cette distance, ces sourcils froncés et cet amertume chez lui.
Je m’écartais pour le laisser repartir si c’était ce qu’il voulait vraiment. « Je sais pas ce que je t’ai fait, mais je suis désolée… Et maintenant que je suis là, je ferai ce qu’il faut pour au moins avoir le droit à ton amitié… » C’était la promesse de le laisser tranquille pour ce soir s’il tenait à s’en aller, mais la promesse aussi de revenir à la charge parce que ce lien entre nous, c’était trop précieux pour le perdre dans me battre.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:12


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Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Le message de Swann avait été clair pour moi, elle ne voulait plus me voir, elle ne voulait plus de mes nouvelles, alors pourquoi revenir à Tree Hill, le seul endroit où je me sentais encore potentiellement bien ? Vous n'imaginez même pas comme j'appréhendais de devoir faire un déplacement à San Francisco, et je crois même que j'aurais tout fait pour qu'on me transfert le patient, sans que je n'ai à voir la jeune femme.
La voir ici, à l'hôpital, avait tout fait ressurgir. Quand j'avais levé les yeux sur elle, mon cœur s'était mit à battre plus vite, de la même façon qu'un cœur amoureux pouvait le faire. Ah ça oui, je l'aimais cette nana. Je l'aimais plus que de raison, alors que je ne devrais pas. Il aurait mieux fallut que je l'oublies, mais c'en était impossible. Elle me hantait, de jour comme de nuit. Et malgré ses réticences, j'avais eu envie de lui écrire, encore et encore. Je voulais la supplier de laisser une chance à notre amitié, qu'on pouvait y arriver si elle aimait tant Alex que ça. Mais je n'avais rien fait, rien du tout. Et au lieu de ça, je me sentais en colère.

J'avais tout fait pour traîner dans l'hôpital, et retarder ma sortie. Elle se serait sûrement lassée, et serait sans doutes enfin partie, mais non. Elle m'attendait, et sur un banc ! Nous faisait-elle un remake de Forest Gump ? Pour courir, elle allait effectivement courir.
J'avais presque accéléré le pas pour passer devant elle le plus vite possible, mais elle m'avait stoppé dans mon élan. Merde. Avais-je pensé avant de me retourner, et de lui balancer son dernier message à la gueule. Ce message que j'avais lu, et relu. Ce messages qui m'avait tourmenté durant des jours, alors que je tenais à elle, et que j'espérais qu'on puisse au moins être amis. Je haussais les sourcils quand elle niait les faits, et secouais la tête avant de reprendre ma route.
- Le coup de la meuf qui perd la mémoire ça marche qu'une fois Emily. Je grognais en replaçant mon sac sur l'épaule. Elle me suivait, et j'accélérai le pas, jusqu'à ce qu'elle se retrouve en face de moi. Je tentais de la contourner, mais elle ne me laissais aucuns passage. On s'est tout dit, maintenant laisses moi partir. J'ai ma fille à récupérer. FAUX. Ma fille est dans un autre pays à l'heure qu'il est. Mais on essaie de s'en sortir comme on peut, non ?

Je croisais les bras, fermé à la discussion. Les choses avaient pourtant été très clair il me semble. On s'était tout dit, et je la laissais vivre le parfait amour avec son petit copain chéri. Ah, il devait être content de la retrouver, n'est-ce pas ? Mais quelqu'un lui a dit qu'il avait sûrement été voir ailleurs pendant deux ans ? Non, parce qu'on attend pas sagement sa meuf, digne d'un prêtre ayant prêter serment. Faut pas non plus abusé.
Elle déballait tout à une vitesse folle, et je fronçais les sourcils en l'écoutant. Bien sûr qu'elle m'avait envoyé balader, et j'en avais encore les messages si elle souhaitait les voir. J'étais pas du genre à inventer les choses, et j'aurais même été du genre à me sentir heureux de voir la jeune femme. Si mes airs semblaient durs au début, quand elle avouait que c'était terminé avec Alex, je me détendais sur le coup. Comment ça ? Il y a pourtant deux mois, ça avait l'air être le parfait amour... J'avais du mal à saisir certaines choses. Elle revenait vivre à Tree Hill, elle avait tout quitté là-bas. Je comprenais pas.
- Je te déteste pas. Je grognais, essayant de me détendre, alors que je digérais toutes ces informations.
Si cette fois-ci elle s'écartait pour me laisser partir, je ne bougeais pas. Je fixais la jeune femme, sans vraiment comprendre, et déposais mon sac au sol. Je luis sortit mon téléphone, et lui montrait les messages que j'avais reçu de « Dr Jeckyll ».
- Je t'ai écrit. Il y a deux mois. Et tu m'as envoyé balader. T'avais l'air de filé le parfait amour avec ton parfait petit copain. J'ai pas cherché plus loin. Mais je te déteste pas. Non, bien au contraire, et ça me terrifie à l'idée qu'elle puisse me faire potentiellement du mal.

J'assimilais chacune de ses paroles. Elle était revenue sur Tree Hill. C'était complètement dingue, et inattendu, j'avoue. Mon cœur battait de nouveau plus fort, alors que je regardai l'ancienne chirurgienne. Elle était là, bien présente, et ne comptait plus partir. Du moins, jusqu'à ce qu'Alex décide encore de revenir, mais ça, c'était mes convictions. Monsieur n'allait pas la laisser filer comme ça, alors qu'il l'avait attendu « sagement » pendant deux ans. J'dis ça, j'dis rien, mais il l'a bien cherché longtemps le garçon.
- T'es revenue... Je murmurais finalement, sans vraiment y croire. Qu'est-ce que j'étais censé faire, vraiment ? Qu'est-ce qu'elle attendait de moi ? Elle voulait juste qu'on soit amis ? Je... Swann. Je suis pas sûr d'arriver à te donner ce que tu souhaites. Je baissais les yeux. Non, je voulais plus qu'une simple amitié, moi. Je voulais qu'on puisse s'aimer, qu'on se dispute, mais qu'on se réconcilie. Je voulais l'avoir avec moi jours et nuits, je voulais qu'on se fasse qu'un. Je la voulais toute entière, et pas seulement être ami avec. Je suis désolé. On va devoir se contenté d'être collègues, parce que je peux pas te donner ce que tu veux. Je soupirais. Mais je suis content de te voir, saches-le. Vraiment beaucoup. Mais je peux pas... Je suis désolé. Mes sentiments étaient bien trop forts pour que je puisse me sentir léger dans une relation amicale. Il y aurait toujours de l’ambiguïté de mon côté, et je voulais à tout prix l'éviter.

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Swann Eberhart
Swann Eberhart
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Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'infos

✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:16


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Avec Sören Janse
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Aouch. Emily. Le coup de la nana amnésique. Ça avait tapé en plein dans le plexus et je réalisais un peu plus, à l’entendre entre les lèvres de Sören, qu’Emily n’était plus le prénom que je voulais utiliser. C’était une autre personne. C’était la femme qui n’avait pas vécu l’amnésie et la quête pour se retrouver. Elle n’avait pas rencontré Sören, Mila ou Andy, elle n’avait pas servi dans un café, retrouvé par hasard ou presque des gens qui lui avaient raconté son enfance. Et si je l’avais retrouvée dans ma mémoire, j’étais devenue trop différente. « Swann. » avais-je simplement répondu, histoire de lui faire comprendre que quitte à m’envoyer promener, il pouvait utiliser ce prénom là plutôt que celui d’Emily. Pourtant, d’après le médecin, tout avait été dit et il devait aller récupérer Maëlle. Fin de la conversation.

Que la petite fille me pardonne, j’avais besoin de parler encore un peu à son père. De lui dire certaines choses avant qu’il ne s’en aille la retrouver. Je l’avais empêché d’avancer, avais sautillé d’une jambe sur l’autre pour contrer ses esquives et avait tout déballé. Tant pis pour la forme, je n’avais pas le temps de tergiverser. Je voulais qu’il sache que j’allais bosser dans le même hôpital que lui, que je comprenais rien à sa réaction et que je n’imaginais pas qu’il me détesterait comme il me donnait l’impression de le faire. Là, seulement, je m’étais écartée en m’excusant, sans vraiment savoir de quoi, le laissant libre de me laisser là tout en promettant de revenir à la charge.
Il niait me détester et je relevais les yeux vers lui, sans comprendre. « Alors pourquoi tu m’en veux à ce point ? » Parce que même si son silence avait voulu dire qu’on en resterait là, je méritais mieux que d’être ignorée, non ? Je fronçais à nouveau les sourcils. Comment ça il m’avait écrit ? « De quoi tu parles… On a dit qu’on se laissait quelques semaines mais les semaines sont devenu des mois et j’ai jamais rien reçu de toi ! Comment j’aurais pu t’envoyer balader ? » Surtout que le parfait amour avec Alex ? Ça n’était pas vraiment ce qui s’était passé. En tout cas, ça s’était rapidement dégradé entre lui et moi et si le chirurgien cardiaque s’était entêté, moi j’avais compris que ce qui était déjà usé avant ma disparition était complètement brisé, et ce, malgré la joie au début de se retrouver. Je n’étais plus la même. Alex non plus. Et ça nous avait achevé pour de bon. « Passés le soulagement et la joie des retrouvailles, on a rapidement déchanté avec Alex. Ça allait déjà pas avant que je disparaisse, mais maintenant que j’ai changé, c’était juste impossible de tout reconstruire… Non, y’avait rien du parfait amour… Je l’ai quitté y’a un mois et demi. » Ça ne s’était pas fait sans fracas. Alex continuait parfois à m’écrire et m’appeler, promettant de faire des efforts pour que ça marche, mais je n’allais pas changer d’avis.

Sören avait l’air de réaliser ce que je venais de lui annoncer. J’étais bel et bien de retour. C’était mal organisé, mes meubles étaient dans une unité de stockage, je vivais à l’hôtel. C’était tout décousu mais je n’avais pas été aussi sûre de moi depuis une éternité. J’avais l’impression de rentrer à la maison. J’esquissais un sourire, maintenant qu’il ne semblait plus en colère, retrouvant l’espoir de pouvoir discuter avec lui mais c’était soudainement la douche froide.
Je l’observais, déçue. Comment ça il ne pouvait pas me donner ce que je souhaitais
? Il n’avait peut-être plus envie de plus, mais même l’amitié, cette amitié que j’avais “au moins” espéré, n’était même plus envisageable. « Oh… » avais-je répondu, incapable de dissimuler ma déception.
« D’accord… Je comprends… Enfin non, mais je respecte… » Je baissais les yeux à mon tour, mon estomac s’était noué. Pas du genre à pleurer, je sentais quand même une boule de larme nouer ma gorge. Je les ravalais avant de relever la tête.
« Je veux juste que tu sois bien alors si on ne peut être que collègues… Soyons collègues ! » avais-je lâché avec un enthousiasme feint qui sonnait faux et nous l’avions remarqué tout les deux. «Bref, je vais pas te retenir plus longtemps alors… Maëlle t’attend. » J’avais envie de lui dire de lui faire un bisou de ma part, j’avais eu l’occasion de rencontrer la petite fille quelques fois, mais ça me semblait être quelque chose qu’une amie ou plus ferait et pas juste une collègue. Clairement, il me faudrait des efforts pour me contenir et respecter le besoin de Sören d’avoir uniquement des relations de travail.

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Sören Janse
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Best of unexpected encounters

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Un père, c'est le premier prince de sa fille

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Swann


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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:24


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Avec Swann Eberhart
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Swann m'avait tout déballé, et j'avoue que je m'étais senti quelque peu plus léger de savoir qu'elle avait quitté Alex. Soudainement un peu moins jaloux, et les traits de mon visage s'étaient apaisés. J'avais pu essayer de comprendre, mais j'avais eu du mal à avaler tout ça. Suite à ses messages, je m'étais senti utiliser et jeter à la poubelle comme un
mouchoir à usage unique. Le genre de truc qu'on a plus du tout envie de toucher après ça. Je lui avait bien servi pour l'accompagner à San Francisco, rejoindre l'homme qu'elle avait aimé à l'époque. Et j'avais Qni aux oubliettes en peu de temps. Pourtant, entre nous, ça n'avait pas eu l'air d'anodin. Qui dort dans les bras de son pote, au lieu des bras de son mec ? Et si Alex nous avait surpris dans la chambre d'hôtel ? Ca aurait pu être drôle, et elle serait rentrée avec moi ?

Je ne la détestais pas, bien au contraire. Je l'aimais, plus que la raison pouvait me le permettre, plus qu'un ami serait capable de le faire, c'est bien pour ça que j'étais incapable de lui offrir ce qu'elle voulait. Peut-être avec le temps ? Je voulais réussir à me préserver, et préserver mes sentiments. Il fallait que j'apprenne à présent à côtoyer la jeune femme au travail, et ne pas laisser mon cerveau se distraire, surtout qu'on serait amenés à avoir les mêmes cas, parfois.
Je l'avais écouté me parler de sa relation avec Alex, et je fronçais les sourcils, le message que j'avais reçu datait de deux mois, rien ne concordait. Mais qu'importe au fond ? Il avait eu le même impact. Sauf qu'à présent, elle était là. Je Qxais la jeune femme avec attention, serrant plus fort la hanse de mon sac entre mes doigts. J'avais envie de craquer, de sceller mes lèvres aux siennes, mais je ne bougeais pas, j'étais bien trop Qer pour tenter quoi que ça soit. Quand je lui avais annoncé vouloir se contenter de relations professionnelles, elle avait semblé déçue, mais malheureusement je ne pouvais faire autrement. J'aurais aimé bien plus, mais ça aussi, c'était impossible. Personne n'aurait pu trouver un terrain d'entente. Alors tant pis, c'était la seule alternative.

- Je suis désolé Swann. Je murmurais en soupirant. J'aurais préféré que les choses soient plus simples, plus légères, mais je ne peux pas contrôler mes sentiments. C'était comme ça, j'étais humain, et je ne pouvais pas laisser l'amour que je lui portais de côté, cela risquerait de ruiner ma santé, et le bonheur que je m'étais construit. Prends soin de toi, ok ? On s'voit à l'hôpital. Je me pinçais les lèvres, et esquissais un faible sourire. Finalement, je repris ma route, le pas pressant. Il fallait que je quitte cet endroit le plus vite possible, avant de faire quelque chose que je risquais clairement de regretter ensuite.

Les jours étaient Qnalement passés, et je dois dire que croiser Swann de temps en temps à l'hôpital, n'était pas évident, c'était même parfois un calvaire quand je la voyais assise à la cafétéria, j'avais envie de me joindre à elle, mais je sentais le regard insistant de Chris, titulaire en ortho, avec qui j'étais cul et chemise. Il m'arrivait de grogner quand il me rappelait à l'ordre, mais il n'avait pas tord. Ca aurait été la laisser gagner. Elle voulait juste être pote, pas moi. J'étais l'amoureux transit, alors je dictais les règles. C'est moi qui avait les cartes en main, car c'est moi qui souffrait. Voilà comment Christopher voyait les choses. C'était le genre de gars, aux airs de surfers qui donnait l'impression d'être toujours sûr de lui, qui donnait l'impression de toujours savoir quoi faire, et comment faire réagir une femme. D'après lui, il fallait que j'arrive à rendre Swann jalouse. Il fallait que j'arrive à ce qu'elle Qnisse par me courir après. C'était bizarre comme concept, et je n'étais pas vraiment fan de l'idée. Si Swann voulait plus de moi, c'était ainsi.
- Fais gaffe, tu baves un peu. M'avait-il dit, alors que je n'avais pas lâcher la belle traumato des yeux durant le repas. Elle était belle, et j'avais détaillé chaque traits de son visage, le mouvement de ses cheveux, même sa façon qu'elle avait de tenir sa fourchette. Est-ce que Emily était comme ça ? Comme Swann ? Parce que j'avais juste l'impression d'avoir la nana que j'avais croisé lors d'un accident de voiture.
- Tu crois que je devrais vraiment l'ignorer complètement? Impossible. Comment pouvait-on ignorer une femme comme elle ? Il ne connaissait pas la douceur de ses mains, il ne connaissait pas la délicatesse de ses bras, ni l'odeur de ses cheveux. C'était pas possible.
J'avais Qni par me lever, et Chris m'avait emboîté le pas. Il me murmurait à l'oreille de ne plus la regarder, et me faisait l'effet du petit diable, ou le petit ange sur l'épaule, mais en version gros lourd. Je crois que pour la première fois, je l'avais trouvé chiant. Mais en même temps, c'est ce qui avait fait que notre amitié avait si bien marché. D'ordinaire calme, d'apparence posé, j'avais parfois le même genre de discours que lui, mais souvent je n'en pensais pas un traître mot.

La journée avait Qni par passer à une vitesse folle, et j'étais sur les genoux. Ayant eu deux opérations dans la même journée, comment vous dire que j'avais envie de Qler dans mon lit. J'étais mort de chez mort. Demain soir, je devrais reprendre l'avion pour aller chercher Maëlle. Si j'avais hâte de revoir ma Qlle, je n'étais pourtant pas chaud à l'idée de devoir parcourir l'Atlantique. Il faudrait sincèrement que je songe à les faire venir aux Etats-Unis, ou alors je devrais moi- même Qnir par quitter Tree Hill. Mais dans tout les cas, nous devrions rapidement déménagés pour se rapprocher les uns des autres.
Je poussais les portes des vestiaires, et rejoignis mon casier. J'avais puisé dans mes dernières réserves pour me déshabiller. La porte s'ouvrit alors que j'étais seulement en boxer, et je me retournais, tandis que Swann venait d'entrer. Je me pinçais les lèvres, esquissant un mince sourire.
- Pas trop difficile cette journée? Avais-je demandé, alors que je sortais une bouteille d'eau de mon sac, et en buvait une longue gorgée. Swann. J'aimerai qu'on parle. Je murmurais en soupirant. Je veux bien qu'on soit ami, si ça te dit toujours. Parce que je peux pas, ne pas te parler. J'y arrive pas. J'peux pas ne pas te regarder non plus. Et j'ai besoin de savoir comment tu vas. Je reposais ma bouteille, m'approchant d'elle. Swann. J'ai eu une idée de merde, et j'suis clairement désolé. Et être collègue aurait été plus simple si tu n'avais pas été dans la même ville. Mais t'es là. Alors on peut essayer d'être amis, si ça te dit toujours?

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Swann Eberhart
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Des petits bouts d'infos

✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:37


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Avec Sören Janse
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Il s’excusait à nouveau et je secouais la tête. Je voulais pas qu’il se sente désolé, c’était comme ça. Lui était passé à autre chose ou en tout cas, il avait évolué de telle manière qu’aujourd’hui, il préférait ni amitié ni amour entre nous. Collègues, c’était mieux que rien, non ? Au moins il ne m’ignorerait plus et ne me détestait pas. « Je comprends. Merci d’être honnête… » Je pouvais pas lui en vouloir. Les sentiments ça se contrôlaient pas. J’aurais préféré que l’étincelle qui semblait s’être glissée entre nous soit encore là, pour que je puisse souffler dessus et rallumer la flamme, mais j’avais réagi trop tard. Il avait refermé la porte et les braises s’étaient éteintes. « Oui, merci, toi aussi. À plus tard ! » Je l’avais regardé partir, le pas pressé, et soudainement, je n’avais même plus l’énergie de me réjouir pour mon nouveau poste ici. J’avais fini par bouger moi aussi, pour rejoindre la solitude de ma chambre d’hôtel et digérer avec un plateau-repas et un film pourri, mes retrouvailles loupées avec Sören.

Quelques jours plus tard, j’avais fait mes débuts à l’hôpital. Même si j’avais déjà exercé dans une clinique à San Francisco, ce n’était pas comme chirurgienne et je me retrouvais à faire mes premiers pas en étant supervisée. Heureusement pour moi, je n’étais pas tombée sur quelqu’un de froid et méchant. En fait, c’était même mieux que ça, la femme qui validait ou non mes décisions était une ancienne mentor d’ici, quand je faisais ma résidence. à Tree Hill. Elle avait suivi ce qu’il m’était arrivée mais ça ne la rendait pas moins exigeante. Elle m’observait et même si je pouvais apparaître un peu rouillée par moment, ses hochements de tête me faisaient comprendre que j’avais toujours ce truc qui faisait de moi une très bonne chirurgienne.
Après mes heures, je filais travailler ma technique. Je voulais retrouver toute ma dextérité. Je n’avais rien oublié de la théorie et depuis que j’avais retrouvé la mémoire, j’avais potassé les journaux de médecin pour me remettre à la page. Le cerveau en ébullition, je rattrapais mon retard pour redevenir celle que j'étais avant. Celle sur qui ont pouvait compter. Il n’y avait pas que cette mentor que j’avais retrouvée mais un collègue aussi, Chad, celui qui aux urgences, le jour de ma rencontre avec Sören, m’avait fait signe. J’avais pu enfin lui expliquer ma réaction un peu distante ce jour-là et depuis, on se racontait nos vies entre deux échanges sur la médecine. Il était marié et lui et son mari étaient les heureux papas de jumelles dont il me ventait les exploits. Quand il m’avait interrogé sur ma vie privée, j’avais haussé les épaules, avant que mon regard n’accroche la silhouette de Sören qui venait s’arriver à la cafétéria avec un de ses collègues. « Je vois… » J’avais détourné le regard et interrogé mon ami du regard. « Quoi ? » « Janse… » J’avais haussé les épaules et avoué sans chercher à nier quoi que ce soit.
« J’ai loupé ma chance… Y’a plus rien. » Chad m’avait adressé un sourire compatissant et pour changer de sujet l’avait relancé sur ses filles. Au moins, ça, ça me redonnait le sourire.
Tout en l’écoutant, j’avais l’impression d’être observée parfois mais quand je lançais un regard à Sören, le sien ne croisait jamais le mien. Je n’existais plus. J’étais un médecin parmi tant d’autres qui prenaient leur pause ici. À chaque fois mon coeur se serrait. Je respectais son choix de ne plus rien vouloir de moi, mais c’était difficile à encaisser. Ça avait le mérite de me pousser à me jeter à corps perdu dans le travail pour ne plus y penser.

La journée avait été compliquée. Un autre titulaire m’avait mis des bâtons dans les roues. Chad disait que c’était parce qu’il craignait la concurrence et que je pourrais reprendre la tête sur service de traumato au départ de mon mentor, mais moi qui était encore supervisée comme une internet, je trouvais ça ridicule. Je m’en fichais, je préférais ignorer les attaques et faire mon job. Les cas avaient été intéressant aujourd’hui mais en cette fin de journée j’étais sur les rotules. Je voulais me changer, rentrer à l’hôtel, prendre un bain et faire le tour du cadran.
J’avais rejoins les vestiaires sans doute désert à cette heure-ci mais tombait sur Sören. En boxer. La corps parfaitement dessiné de Sören, juste vêtu d’un boxer. J’avais eu du mal à ne pas jeter un coup d’oeil, c’était difficile à ignorer, mais je m’accrochais à son regard pour rester professionnelle. C’était pas ça le truc ? De simples collègues ? Alors en bonne collègue, mieux valait que j’évite de le mater. « Épuisante. La tienne ? » Je rejoignais mon casier, en ouvrait la porte avant d’en sortir mes affaires et d’y accrocher ma blouse et mon stéthoscope.
Sören voulait parler. Je me décalais de la porte du casier - qui m’empêchait de le
mater - pour le regarder, attendant la suite. Il voulait bien qu’on soit ami finalement. J’aurais du me réjouir de l’entendre parler de la sorte, mais je n’y arrivais pas. Il s’approchait et je continuais de l’écouter sans l’interrompre. « Pourtant tu y arrives très bien… Ne pas me parler, m’ignorer… » c’était sorti sur un
ton bien plus amer que je ne l’aurais cru. En même temps, ça me faisait mal de le voir faire comme si je n’existais pas. « Même ton pote m’adresse plus de regard que toi. » Je parlais du type qui ressemblait à un surfeur et qui semblait ne pas me porter dans son coeur non plus.
« Tu veux savoir comment je vais ? Je vais bien. Je retrouve mes marques. C’est l’avantage d’avoir faire ma résidence ici. Pour le reste, je m’en sors. » Voilà, il savait ce qu’il voulait savoir. « Tu veux qu’on soit amis ? T’es sûr de toi ? » Je retirais mon haut de chirurgienne tout en parlant. « Jusqu’à quand ? Quand t’en auras marre, tu me sortiras une histoire de message où je t’envoie chier ? » Parce que ça non plus, je n’avais toujours pas compris d’où ça sortait. J’avais jamais rien reçu de sa part et je ne lui avait jamais écrit depuis son départ de San Francisco. Je retirais mon pantalon, me retrouvant en sous-vêtement devant lui mais je m’en foutais bien. J’étais fâchée de le voir soudainement changer d’avis. « De toute façon, je veux pas qu’on soit amis. » Je crois qu’à choisir, je préférais qu’il m’ignore que d’être son amie et d’entendre parler des nanas qui lui tournaient autour et de celles qu’il pourrait fréquenter. Beau comme un dieu et gentil comme il était, il devait pas manquer de prétendante. Bonjour la torture d’être amoureuse d’un type qui voulait de toutes les autres nanas sauf toi. Je balançais ma tenue dans un sac pour la lessive, enfilais un t-shirt et mon jeans, détachais mes cheveux en les coiffants vaguement du bout des doigts et refermais le casier. Je lui faisais à nouveau face et secouais la tête, résignée. « Je suis même pas en colère au fond, tu sais ? » Même si je l’avais un peu piqué à l’instant, l’amertume s’était déjà évaporée, une fois les mots prononcés. « T’as pas écrit, c’était assez clair. Je savais à quoi m’attendre en venant ici. J'étais juste trop conne de croire que ça changerait en revenant. » Je soupirais. « Bonne soirée Sören. » Je ramassais mon sac à main et le totebag où j’avais balancé d’autres affaires en vrac et me décalais pour pouvoir rejoindre la sortie.

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Sören Janse
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Swann


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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:39


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Avec Swann Eberhart
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
J'étais épuisé. Vidé. Lessivé. J'avais qu'une hâte, aller me coucher, pour ré-attaquer une longue journée dès demain, avec un superbe allé retour jusqu'en Afrique du Sud. Génial, n'est-ce pas ? J'en étais ravi d'avance. La porte s'était ouverte sur Swann, et c'est comme si d'un coup, mon cœur s'était remit à battre dans ma poitrine, je pouvais en sentir chaque pulsation. Le coeur ne mentait pas, si parfois le cerveau pouvait réussir à nous persuader que nous n'aimions pas quelqu'un, le cœur était un vrai traître. Et en ce qui me concernait, j'avais envie de lui enfoncer un scalpel à l'intérieur pour lui faire comprendre qu'il devait se calmé. La jeune femme n'avait voulu que de l'amitié, et j'avais été incapable de lui en donner. Je me connaissais sufQsamment pour savoir que je finirais par en souffrir, non pas que l'envie y était, mais je voulais me protéger.

J'avais finalement ouvert la bouche, sans prendre le temps de me rhabiller. Je voulais qu'on parle, je voulais lui demander que l'on soit finalement amis, parce que c'était bien trop dur de l'ignorer. Parce qu'en fait, elle me manquait et que j'avais besoin d'elle dans ma vie. Je ne voulais pas prendre le risque de regretter quoi que ça soit. Si au moins, elle n'éprouvait pas les mêmes sentiments que moi, je voulais pouvoir la compter dans mon cercle d'amis.
J'encaissais ses mots, aussi amers soient-ils. C'était compréhensible après-tout. Elle était venue, et avait fait le premier pas pour me parler, mais je l'avais envoyé balader, j'aurais mieux faire de ne rien faire du tout au final. J'aurais dû me contenter d'être heureux de la voir. J'avais clairement été stupide, mais en même temps, son message m'avait blessé littéralement.
J'écoutais chacune de ses paroles, alors qu'elle se déshabillait, mes yeux ne pouvaient s'empêcher de descendre sur son corps, pour remonter aussitôt vers son visage. C'était pas vraiment le moment de la mater alors qu'elle était en train de m'engueuler.

- Je comprends. Elle ne voulait pas qu'on soit amis, très bien. C'était légitime. Je suis désolé Swann, vraiment. Je me pinçais les lèvres, alors qu'elle s'était bien trop vite rhabillée, prête à partir. Elle me parlait encore de cette histoire de message, et je fronçais les sourcils soudainement. Je t'ai écrit. Je soufflais, moins patient cette fois-ci. Ca commençait à me sortir par les yeux. J'étais partit à mon casier, et j'avais récupéré mon téléphone pour aller dans les messages, avant d'aller lui barrer le chemin, me glissant entre elle et la porte. Lis ça, Swann. S'il te plait. Je lui mit mon téléphone sous le nez, ouvert sur notre conversation. Tu me mets un stop direct. Tu m'as dit que tu ne voulais même pas de mon amitié. J'étais prêt à te donner ça à la base, parce que plus c'était pas possible pour toi. J'allais devenir dingue avec cette histoire de message. Il fallait qu'elle me croit, qu'elle me fasse confiance. Je n'avais pas inventé tout ça, et elle l'avait écrit elle-même. L'autre jour, je t'ai dit que je ne voulais pas être ami avec toi, parce que je savais que je serais ambiguë. Je voulais juste me protéger pour ne pas trop souffrir. Tu voulais un ami, ton ami, mais je suis trop amoureux de toi pour être objectif. Voilà, c'était dit. Soudainement, comme quand on enlève brusquement le pansement sur la peau. Un coup sec, rapide et efficace. J'étais amoureux d'elle, bien plus que je ne l'aurais pu l'imaginer. Bien plus qu'il ne le fallait pour juste me permettre d'être ami avec elle.

Je me décalais enfin, retournant à mon casier, alors que j'enfilais mon jeans, tournant le dos à la jeune femme. Je me sentais blessé, humilié comme je ne l'avais encore jamais été. Pour la première fois, j'avais avoué mes sentiments à une autre femme que mon ex. C'était bizarre, j'avais l'impression que ça faisait une éternité que je n'avais pas dit ce genre de chose.

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Swann Eberhart
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Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'infos

✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:41


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Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Sören insistait en disant qu’il avait écrit. J’en avais marre de cette histoire. Je n’avais reçu aucun message et je ne l’avais jamais envoyé baladé. Je ne l’aurais jamais fait. Même quand il était parti de San Francisco, tout ce que j’avais demandé, c’était  quelques  semaines pour remettre de l’ordre dans ma vie, mes vies. Je lui avais laissé le pouvoir d’être celui qui revenait ou non, parce que je pouvais comprendre qu’il passe à autre chose et ne veuille même pas qu’on soit amis dans le cas où tout aurait roulé avec Alex. Résultat des courses, j’avais quitté Alex, Sören n’avait jamais écrit et moi j’étais de retour à Tree Hill, retrouvant un homme pour qui j’avais des sentiments que je ne parvenais pas à éteindre mais qui ne voulait même pas être mon ami au départ. Maintenant qu’il changeait d’avis, ça me semblait être trop tard, trop facile aussi.
Je filais en direction de la sortie mais Sören se glissait entre la porte des vestiaire et moi. Il me tendait son téléphone et me demandait de lire. Je soupirais et attrapais l’appareil avant de tourner l’écran vers moi. Il avait écrit. Il avait écrit et j’avais répondu. Je fronçais les sourcils parce que sur mon téléphone, la conversation s’arrêtait deux messages plus tôt. Je n’avais jamais vu son message qui datait du mois de juin. « C’est pas moi… » avais-je murmuré de façon à peine audible.

Mon cerveau cherchait une explication, mais il n’avait pas eu à réfléchir bien longtemps pour comprendre ce qui avait pu se passer. Alex. J’avais fait l’erreur d’être honnête, de reconnaître l’importance de Sören, le flou de mes sentiments pour lui. Au mois de juin, notre couple battait de l’aile comme jamais et il avait du penser qu’en effaçant le message de Sören et en l’envoyant promener il aurait encore une chance de sauver notre relation.
Je comprenais pourquoi Sören m’en voulait maintenant. Pourquoi il n’avait pas été très heureux de me voir de retour et même en colère. Je fixais l’écran et le désastre qu’il représentait. Je relevais les yeux enfin vers Sören alors qu’il m’avouait être amoureux de moi. J’étais restée muette, encore sonnée par la révélation des messages et celle des sentiments du neurochirurgien.

Je me retournais, l’observant me tourner le dos, se rhabillant. « C’est pas moi… » avais-je répété de façon plus solide. « J’ai jamais reçu ton message… En tout cas, je n’ai jamais eu l’occasion de le lire… Je pense qu’Alex… » Sören me tournait toujours le dos, et je n’avais même pas envie de terminer ma phrase. Comment pouvait-il me croire alors qu’il venait de me montrer notre conversation ? Je pouvais lui montrer mon téléphone, et je comptais le faire pour qu’il comprenne que moi non plus je ne mentais pas. On s’était joué de nous. Mais je pouvais encore répondre. Deux mois en retard, mais je pouvais encore répondre. Je me rapprochais et déposais mes affaires sur le sol. « Je n’aurais jamais répondu ça… J’aurais dit… » Je me replongeais au mois de juin et imaginais sans une hésitation ce que j’aurais répondu. « Je t’aurais dit que j’allais bien, que j’avais fait le point et que tu me manquais toujours autant. Que j’étais contente que tu m’écrives, que j’avais eu peur que tu ne le fasses pas. Je t’aurais dit aussi que ce n’est pas parce qu’on ne s’était pas écrit que je n’avais pas eu de cesse de penser à toi. J’aurais ajouté qu’avec Alex ça n’allait pas et que j’allais le quitter. Ce que j’ai fait, deux jours après. Que je guettais depuis longtemps un message de ta part et que j’avais l’impression de respirer à nouveau depuis que ton nom s’était affiché sur l’écran. » Sören se retournait enfin et je l’observais tellement désolée qu’Alex ait eu l’occasion de nous saboter. « Je croyais que tu n’avais jamais écrit mais si j’avais su, je serai revenue encore plus tôt… » Pour le retrouver. Parce que moi aussi j’étais tombée amoureuse de lui et qu’à partir du moment où je l’avais réalisé, à San Francisco, quand toutes les pièces du puzzle de ma vie s’étaient remises à leur place et que mon coeur pouvait se laisser aller à ce qu’il ressentait, je n’avais pas réussi à passer une journée sans penser à Sören. « J’ai voulu retrouver une vie qui n’était plus la mienne, je croyais que ce serait rassurant et salvateur mais ça n’aurait jamais pu marcher. Tree Hill me manquait, tu me manquais… » Je le regardais toujours aussi désolée. « Je suis vraiment désolée, Sören. Je ne savais pas… » Je cherchais mon sac du regard, lui que j’avais abandonné un peu plus tôt. « Je peux te montrer la conversation, je te jure que j’ai jamais lu ton message… »

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:44


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Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Je lui avais tout dit, j'avais tout déballé à Swann à présent. Je n'en pouvais plus de cette situation cauchemardesque. Elle ne me croyait pas sur les messages, et pourtant, je lui en avais glissé la preuve sous le nez. J'avais écrit deux mois avant, elle avait répondu, et ça avait été la fin de l'histoire. Les choses n'avaient pas pu être plus douloureuses que ça. J'avais fini par me rendre vers mon casier, pour rassembler les dernières affaires, mais surtout pour essayer de garder un minimum de dignité alors que mes yeux brillaient. J'avais trouvé ça injuste de ne pas être cru. Moi qui était sous son charme depuis des mois maintenant, qui l'avait suivi de partout, qui avait su être présent pour elle, j'avais l'impression que l'on s'amusait à me broyer le cœur petit à petit.

J'avais enfilé mon jeans, et passé un T-shirt rapidement. Je ne voulais plus traîner par ici, il valait mieux que je rentre si je voulais être sûr de pouvoir aller en Afrique, demain. Tout le monde m'avait demandé pourquoi je ne payais pas des services pour que ma fille soit accompagnée, mais il était hors de question de la confiée -si jeune- à des inconnus, et ce, durant des heures.
J'avais relevé la tête quand Swann m'avait dit que ce n'était pas elle qui avait écrit, je retenais un petit rire. Evidemment que c'était elle, c'était exactement écrit de la même façon.
- Disons que ta façon de m'envoyer me faire foutre est joliment dit, quoi. Je marmonnais en soupirant. Elle reprenait la parole, et je refermais la porte de mon casier. J'écoutais ce qu'elle m'aurait dit, si elle avait vu le message, et esquissais un sourire discret. C'était cent fois mieux ça, comme idée de message. Bien plus délicat, bien plus tendre. C'était le genre de message que j'aurais aimé lire.

Je me retournais enfin, observant la jeune femme, alors qu'elle était tout juste derrière moi. Elle serait revenue plus tôt ? Je demandais à voir, mais il était impossible de pouvoir remonter le temps, et quand bien même,, je ne voulais pas encore vivre une telle souffrance.
Sa mine désolée me poussait à lui faire confiance, j'avais envie de la croire. Je ne voulais plus que l'on mette cette histoire de message envoyé, ou non reçu sur la table. Le sujet était clos. Je lui avais écrit, Alex l'avait reçu et effacé. C'était clair, et c'était certainement la meilleure explication qu'il puisse y avoir.
- Je te crois. Je murmurais d'une voix douce. J'avais retrouvé le calme, et la sérénité qui m'allait si bien. J'avais l'impression que toute la colère que j'avais pu éprouvé pour Swann s'était envolée, pour simplement laisser place à de l'amour. Je voulais qu'on s'aime, je ne voulais plus que l'on se prenne la tête. On pouvait s'aimer en restant amis, ou s'aimer en étant amants, c'était comme elle le souhaitait. Elle avait les cartes en main. J'aurais dû carrément me déplacer à SF. J'avouais dans un léger sourire. Peut-être qu'elle serait rentrée avec moi cette fois ? Toujours est-il que je ne voulais plus la laisser filer, nous ne serions pas de simples collègues, hors de question. Du coup... On peut dire qu'on est... amis? Je demandais en haussant les sourcils. Vous avez aussi le droit de me dire que je suis un gros débile aveugle, qui ne capte pas les signaux quand une femme lui dit que si elle avait reçu votre message, elle serait venue plus vite. Je sais.. Je comprends vite, mais il faut m'expliquer loooongtemps ! Puis en même temps, je n'avais pas vraiiiiiiment envie de foncer tête baisser dans un mur, en mode : « Hey ! Du coup, t'es ma copine ? » « Non » « OOOOK ! Message reçu ! » Ouais. Non. Très peu pour moi... Je dois aller en Afrique chercher Maëlle demain, si tu veux, on peut aller se boire un verre, entre amis, quand je rentre? #groslourd.

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✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:46


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Je lui faisais la réponse que j’aurais aimé pouvoir lui envoyer si j’avais lu son message. J’étais certaine que Alex était passé par là; y’avait aucune autre explication. Personne à part lui n’aurait pu avoir accès à mon téléphone et ok, j’avais eu un sacré problème de mémoire mais j’étais certaine que ce n’était pas ça. Alex nous avait saboté et
j’étais certaine qu’en regardant plus tard mon téléphone, je découvrirai que le numéro de Sören avait été bloqué. ça ne m’étonnerait pas en tout cas.
Heureusement, Sören semblait enfin me croire et je sentais un poids s’envoler, là, sur ma poitrine, et qui jusqu’à maintenant m’empêchait de respirer librement. Lui aussi avait l’air enfin apaisé et je préférais tellement son regard quand il ne semblait pas me dire combien je le faisais souffrir ou combien je l’avais déçu. Il disait qu’il aurait peut-être du carrément se déplacer et je laissais échapper un rire. S’il l’avait fait, je ne l’aurais sans doute pas laissé repartir. En tout cas, pas sans moi.

La question de Sören me laissait interdite. Amis ? Attends… Qu… Quoi ? Ce que je venais de lui dire, c’était pas amical ! Je restais un peu perdue, ne m’attendant pas à cette interprétation. Il venait de me dire qu’il était amoureux de moi, moi je venais de lui dire que j’avais pensé à lui tout le temps, qu’il m’avait manqué et ok j’avais peut-être pas dit que je l’aimais, mais ça se voyait non ? « Euh… » C’est tout ce que je parvenais à laisser échapper, désarçonnée par sa question avant qu’il ne m’annonce qu’il partait chercher Maëlle en Afrique du Sud. Il recommençait avec son histoire d’amis qui allaient boire un verre quand il rentrerait. Cette fois je réagissais plus vivement. « Non ! » avais-je répliqué sur un ton qui semblait souligner une évidence. Décidément, il ne comprenait rien mais qu’est-ce que je l’aimais quand même !
J’esquissais le dernier pas pour me rapprocher vraiment de lui et me hissais sur la pointe des pieds tout en glissant ma main sur sa nuque pour venir l’embrasser. Après ce baiser qui me donnait tellement envie d’en avoir d’autre, je me faisais violence pour me détacher avant de plonger dans son regard. « Quand tu rentreras, tu m’inviteras à dîner. Pas entre amis. Un vrai rendez-vous. Et peut-être même que tu pourras me remontrer tes abdos, j’ai pas eu le temps de tous les compter… » avais-je glissé en effleurant les dits abdos à travers son t-shirt. Et au cas où il n’aurait pas compris, je concluais. « Je veux pas qu’on soit amis. » Je voulais plus, bien plus.

Je faisais un pas en arrière et ramassais mes sacs qui trainaient toujours sur le sol.
« Et si tu me parles encore d’amitié, je te fais avaler ton calot ! » Je lui décochais un grand sourire amusé avant de reculer encore et de faire demi-tour. « Bon voyage Sören ! » et j’avais quitté les vestiaires. Sur le trajet jusqu’à la sortie, j’avais fouiné dans mon téléphone, découvert que Sören avait bien été bloqué et je lui envoyais un sms, comme un ultime clin d’oeil. “ J’ai hâte que tu sois de retour… ” Et c’est le coeur beaucoup plus léger pour la première fois depuis mon retour à Tree Hill, que j’étais rentrée à l’hôtel.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:49


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Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
J'avais quelque peu l'impression d'être le boulet de service, et je crois que si Ana avait été là, près de moi, elle m'aurait mit une tape derrière la tête pour me faire ouvrir les yeux. Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu de relation amoureuse, un peu moins de trois ans, et j'avais l'impression d'être rouillé. La seule personne à qui je montrais mon amour, c'était ma fille, elle était ma petite princesse, et elle me le rendais bien. Vous savez, je suis le genre de type qui va se déguisé en fée, en princesse, juste pour boire le thé avec sa petite. J'étais ce qu'elle voulait, un cheval, un prince, une fée, un papillon même ! Je passais des heures au travail, mais quand je rentrais de garde, impossible pour moi de dormir, et j'enchaînais sur des heures de jeux, de partage. Je voulais qu'elle garde un bon souvenir de son père, je voulais qu'elle sache que même si sa mère était loin, moi j'étais là et je l'aimais plus que tout au monde.

J'avais proposé à Swann d'aller boire un verre entre amis, et vu sa tête, je n'avais pas l'impression d'avoir formulé les bons mots. Peut-être qu'elle était sérieuse quand elle me disait que nous ne devrions qu'être collègues ? Ou alors c'est l'idée que j'aille en Afrique qui la laissait perplexe ? Genre, oui, je fais juste l'allé/retour. Mon cerveau n'aura même pas le temps de s'habituer au changement de fuseau horaire.
Elle sortait un non de sa bouche, et je me pinçais les lèvres. Ah. Donc même pas de verre entre collègues.
- Je comprends. Je murmurais, déçu. En même temps, je l'avais mal traité à son arrivée, et je ne pouvais que comprendre qu'elle ne voulait rien de plus avec moi. C'était évident. Pourquoi rester amie avec un gars qui vous a mal parlé. Je ne suis même pas sûr de lui avoir souhaité la bienvenue à l'hôpital, moi qui d'ordinaire, était toujours là pour accueillir les nouveaux. Ventant mes mérites, genre « Salut, vous avez du entendre parler de moi, Dr Janse, neuro. » Et bim c'était envoyé. Il m'arrivait parfois, d'avoir le melon, je vous l'avoue.
Swann avançait finalement vers moi, et je haussais les sourcils, alors que sa main se glissait dans ma nuque, et qu'elle m'embrassait. Wow. Ok. Je répondais à son baiser avec douceur, alors qu'une main se déposait sur ses hanches. Je crois que c'était même mieux que ce que j'avais pu imaginer. Et si en allant à San Francisco, j'avais serré les dents de la voir embrassé Docteur Trouduc, aujourd'hui, ses lèvres étaient sur les miennes, et mon cœur ne tarderait pas à exploser.
Le baiser avait été trop court, et je l'écoutais attentivement, hochant la tête, notant tout ça dans un petit coin de ma mémoire. Rappeler Swann. Je lui aurais bien proposé de les compter ce soir, si elle le voulait vraiment, mais j'avais envie d'y aller tranquille. On avait pas attendu tout ces mois pour se précipiter.
- On peut être collègue alors. Je marquais un temps d'arrêt, avant de finalement rire. Oh ça va ! Je blague!

Voilà qu'elle se reculait, et je grimaçais. Ne pars pas trop loin de moi, tu pourrais changer d'avis. A sa remarque sur l'amitié, je mimais une fermeture éclair au niveau de ma bouche.
- Je ferais sortir ce mot de mon vocabulaire. Je murmurais. L'amitié ? Je connais pas. C'est quoi? Je lançais alors qu'elle faisait finalement demi-tour. On s'voit bientôt Swann. Je la regardais partir, encore tout chambouler. Qu'est-ce qu'il venait de se passé ?
J'avais rassemblé mes affaires, et mon téléphone ne tardait pas à sonner. J'esquissais un léger sourire en recevant le message de Swann. Voilà qui était bien mieux que le précédent. Je lui répondais un petit « moi aussi », avec un smiley timide, avant de prendre moi-même le chemin pour rentrer chez moi.

Le lendemain, j'avais prit l'avion pour aller en Afrique du Sud. J'étais heureux, et pressé de retrouver mon petit amour. D'après mes parents, elle trépignait d'impatience, et voulait déjà se rendre à l'aéroport. Elle les aimait d'un amour fou, et avec sa mamie c'était une sacrée histoire d'amour, mais je savais combien retrouver papa était important pour elle à ce moment-là.
Dans l'avion, j'avais pensé à Swann, et tout se qu'on s'était dit dans les vestiaires. Je repensais à sa façon de m'embrasser, ce qu'elle m'avait dit sur un potentiel rendez-vous. J'avais hâte de retourner sur le sol Américain, et de la revoir. Je voulais dire à ma fille que j'étais amoureux. Je voulais qu'elle partage notre vie, mais je ne voulais pas qu'on y aille trop vite, chacun devait prendre ses marques.
En Afrique, j'avais eu une longue discussion avec mes parents, et on avait convenu qu'ils garderaient leur maison, histoire d'avoir un pied-à-terre ici, mais que dorénavant, je ferais en sorte de leur trouver une petite maison à Tree Hill. Ils habitaient trop loin, et Maëlle s'impatientait à chaque fois de les revoir. Rien ne les empêcherait de partir plusieurs mois ici, mais je voulais que l'on puisse être à côté, surtout qu'il arriverait un jour où ils finiraient par être bien trop vieux, et que je les voulais près de moi pour pouvoir m'en occuper.

Nous étions revenu deux jour après sur Tree Hill, et dire que je n'étais pas fatigué du voyage serait mentir. Pourtant, la première chose que j'avais fait, c'était me rendre à l'hôpital pour voir Swann. Maëlle dormait dans mes bras, alors que j'arpentais les couloirs à la recherche de la jeune femme. Mon cœur se mit à bondir quand je l'apercevait de l'autre côté du couloir, et pressais le pas pour la retrouver.
- Swann! Je murmurais, pour ne pas réveiller ma fille, qui dormait de tout son poids sur mon épaule. Je me retrouvais face à elle, et esquissais un sourire. Je suis rentré. Comme si c'était pas assez visible, hein ? Je trouvais ça mieux qu'un message. J'ai vu ton planning, et vendredi soir, Ana me garde Maëlle pour la soirée, et on va dîner. C'était dans deux jours, et le temps allait passer à une lenteur incroyable. Et je voulais un bisou. Je me penchais vers la jeune femme pour déposer un baiser sur ses lèvres, avant de reculer. Bon courage pour ta garde mademoiselle Eberhart. Je soufflais, et lui tournais les talons. C'était devenu notre truc ça, non ? S'embrasser, et partir.

J'avais rapidement prit le travail, et Maëlle les banc de la garderie. Elle ne semblait pas si d'accord que ça avec cette idée, mais la pauvre, n'avait pas le choix. J'essayais de la récupérer pour manger avec elle, et la moindre pause je venais la passer à ses côtés. J'avais dû attendre deux longues journées pour enfin me dire que j'aurais Swann que pour moi. Ca n'avait pas été simple, de patienter. Surtout lorsque nous nous croisions dans les couloirs. Il y avait eu des baisers timides dans des chambre de garde, ou des effleurements de mains lorsque nous ne faisions que nous croiser. C'était amusant, j'avais l'impression de revoir mes débuts quand j'avais quinze ans. Une histoire secrète. Vivons cachés, vivons heureux. Même si Chris avait été au courant dès le début, et qu'il m'avait traité d'andouille, avant de finalement être content pour moi, et me rappeler combien j'étais chanceux d'être tombé sur un bijou comme elle.
Le soir venu, j'étais allé déposer Maëlle chez sa marraine, avant de filer me changer. J'avais eu du mal à choisir une tenue, je voulais quelque chose d'élégant, mais de décontracter à la fois. J'avais finalement opté pour un jeans blanc à trous, et une chemise bleue clair. J'avais veillé à raser la repousse de mes cheveux, et je m'étais même parfumé. Ca me semblait parfait. Je m'observais dans le miroir, plutôt satisfait.
C'est la boule au ventre, que j'avais rejoint à nouveau l'hôpital. Swann finissait plus tard que moi, et on avait convenu que je viendrais la chercher au travail. Je marchais dans le hall d'entrée, essayant de dissiper l'angoisse qui me prenait. Et si finalement, je ne lui plaisais pas ? Ca pouvait arriver, on était à l'abri de rien, n'est- ce pas ?

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Swann Eberhart
Swann Eberhart
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Statut : En couple avec Sören
Emploi/Occupations : Chirurgienne en Traumato
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Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'histoire


Des petits bouts d'infos

✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:53


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Avec Sören Janse
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
Il disait comprendre… Vu la tête qu’il faisait, il ne comprenait rien du tout et parce que la femme que j’étais redevenue couplée à celle que j’avais été depuis deux  ans  n’était  pas  du genre à attendre dans son coin, j’avais en quelque sorte, pris les choses en main. Je m’étais approchée pour l’embrasser. Un baiser qui me donnait envie d’en partager d’autres mais nous aurions tout le temps pour ça à son retour. On avait certes perdu du temps mais je ne voulais pas me précipiter pour autant. On ferait les choses bien, à commencer par un dîner, s’il le voulait bien.
Il plaisantais en proposant qu’on soit collègues et je le fusillais du regard, mimique qui n’était pas du tout crédible étant donné le sourire amusé qui barrait mon visage. « Tu me fatigues ! » avais-je murmuré faussement blasée tout en riant avec lui.
J’esquissais quelques pas en arrière et approuvait d’un signe de tête et d’un grand sourire quand il faisait semblant de ne plus savoir ce que le mot amitié voulait dire. Je riais avant de faire demi-tour pour sortir des vestiaires. J’aurais bien choisi de rester mais encore une fois, je préférais qu’on prenne le temps de faire les choses bien. Ça attendrait son retour d’Afrique du Sud.

Ces deux jours avaient eu l’air de passer au ralenti. Certes, dans le feu de l’action, les minutes semblaient défiler à toute vitesse mais dès que j’étais moins occupée ou que je rentrais à mon hôtel, j’avais l’impression que quelqu’un s’occupait de ralentir le temps pour me torturer. Quelques sms échangés pendant le voyage de Sören, je souriais à chaque fois que son nom s’affichait sur mon téléphone.
J’avais guetté, tout le début de matinée, pour tenter d’apercevoir le chirurgien. C’est finalement au détour d’un couloir que je l’apercevais, Maëlle dormant paisiblement sur son épaule. Je me penchais pour observer la petite fille avec tendresse et me redressais pour regarder Sören. « c’est ce que je constate. » avais-je souligné avec amusement. « Monsieur mène l’enquête… » avais-je murmuré pour ne pas réveiller la petite princesse. « Ça devient une habitude. » Petit clin d’oeil à ses recherches à San Francisco qui m’avaient aidée et même sauvée. « Vendredi, on va dîner. » avais-je répété, contente qu’il n’ait pas changé d’avis même s’il fallait attendre encore deux jours supplémentaire.
Il déposait un baiser sur mes lèvres que j’avais presque failli ne pas avoir le temps de lui rendre et à l’image de ma petite personne quittant le vestiaire en le laissant sur sa faim, je l’avais observé s’éloigner, le sourire aux lèvres. « Bon courage Dr Janse ! » avais-je répondu à travers le couloir. Chad arrivait et me filait un coup de coude. « J’ai tout vu ! » « Et la vie privée alors ? » « Oh, tu m’aurais tout raconté de toute façon ! » Je levais les yeux au ciel et étouffais un rire. « Certes… Va falloir que je trouve une robe ! » Et ça n’allait pas être de la tarte.

J’avais trouvé du temps pour du shopping. Les dieux devaient être avec moi parce que j’avais trouvé ma robe en un rien de temps. Étant donné mon planning, on avait convenu de se retrouver à l’hôpital. Je n’aurais qu’à prendre une douche, me recoiffer et sauter dans ma robe avant de quitter les lieux au bras de Sören. Oui, mais nous étions des chirurgiens et une urgence était arrivée et j’avais été retenue au bloc, dépassant mon heure théorique de fin de garde. « Quelqu’un peut prendre mon téléphone ? » Une des infirmières de bloc s’en chargeait. « Merci. Envoyez un message au Dr. Janse s'il vous plaît. Dites-lui que j’aurais du retard et que je suis désolée. » Il y avait eu un silence, deux trois murmures, et quand j’avais levé les yeux de mon opération pour observer tout le monde par dessus mon masque, je croisais le regard malicieux de l’interne qui m’assistait et de ma mentor qui me supervisait. « Quoi ? » « Vous avez très bon goût… » Je levais les yeux au ciel et me replongeais dans mon opération. « On se demande qui supervise qui avec vos réactions ! » et après un rire partagé, c’était reparti pour une fin d’opération délicate mais maîtrisée.

J’étais sortie avec du retard et je m’en voulais. Le temps de donner les dernières instructions et c’est limite si je n’avais pas couru jusqu’aux vestiaires, faisant mine de marcher vite quand je croisais la chef de la chirurgie avant de repartir de plus belle. Je n’avais jamais été aussi rapide pour prendre une douche et j’avais enfilé ma robe noire en pestant parce que je n’arrivais pas à remonter ma fermeture éclair. Chad arrivait et me filait un coup de main pendant que je remettais mes boucles d’oreilles. « Je suis comment ? » « Je pense qu’il risque d’en oublier son anglais. » Je souriais amusée, ramassais mes affaires, plaquais un bisou sur la joue de mon collègue et ami et filais retrouver Sören qui devait attendre depuis un moment maintenant.

« Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée ! Tu as eu mon message ? » Je savais bien qu’il pouvait comprendre mieux que n’importe qui d’autre les impératifs de la vie d’un.e chirurgien.ne mais ça n’empêchait pas que je sois profondément désolée d’avoir déjà perdu la moitié de notre soirée. « Tu veux toujours qu’on aille dîner entre collègues ? » Je lui offrais une bouille de canaille avant de rire et de déposer un baiser juste au coin de ses lèvres. « Je plaisante. mais si tu voulais reporter, je comprendrais aussi… » Je serai un peu frustrée mais ça ne serait que partie remise après tout.

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Sören Janse
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Best of unexpected encounters

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Un père, c'est le premier prince de sa fille

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Swann


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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:57


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Avec Swann Eberhart
Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
J'avais hâte de retrouver Swann. C'est pour ça que j'étais arrivé avec un peu d'avance à l'hôpital. Il n'était pas courant pour moi de traîner ici, lorsque je ne travaillais pas, je pouvais deviner la curiosité des autres, alors que je marchais dans le hall, le faisant de long en large. Je voulais pouvoir me retrouver dans les bras de la jeune femme, l'inviter à manger, qu'on rigole autour d'un verre, que nos yeux se cherchent, nos sourires nous trahissent. Je voulais que ses doigts s'emmêlent aux miens. Depuis le temps que nous attendions ça, tout les deux.

Le temps passait, et je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche. Le nom de « Dr Jeckyll » apparaissait, et je ne pu retenir une grimace avant de l'ouvrir. Elle n'avait que du retard, ouf ! En tant que chirurgien, ce genre d'incident pouvait vite arriver. On savait quand on commençait, mais jamais quand on finissait.
J'en avais alors profité pour faire un peu le tour de mon service, et m'étais arrêté devant la chambre d'une vieille dame. Madame Fletcher. Elle était gentille, et était toujours d'une oreille attentive. Elle nous portait tous dans son cœur. Malheureusement, une tumeur au cerveau l'empêchait de vivre de beaux jours chez elle. Elle qui était seule, et n'avait personne pour lui venir en aide, ou lui tenir compagnie. C'est naturellement que j'avais décidé de régler sa chambre pour les prochains mois à venir.
- Docteur Janse. Que me vaut cette visite? Je me pinçais les lèvres, et rentrais dans la chambre.
- Je venais simplement voir si vous aviez tout ce qu'il vous fallait, Madame Fletcher. Elle me souriait, tapotant le bord de son lit. Je posais une fesse sur celui- ci, comme j'en avais prit l'habitude, et lui prit la main délicatement.
- Comment est-ce qu'elle s'appelle?
- Qui donc?
- La femme pour qui vous vous êtes apprêtez, voyons!
- Swann. Je ne pu m'empêcher de sourire à évoquer son prénom. Nous avions parlé de tout et de rien. Madame Fletcher aimait me raconter sa jeunesse, son adorable époux qu'elle avait malheureusement perdu quelques années avant. L'un comme l'autre, avait su se trouvé. Ils avaient eu ce fameux coup de foudre que tout le monde rêve d'avoir. Plus de soixante ans de relation, soixante ans d'amour. C'était magnifique, mais je ne pouvais m'empêcher parfois, de me demander si on aimait toujours autant après toutes ces années, ou si ce n'était pas juste devenu une habitude. Est-ce que je serais capable d'aimer Swann toutes ces années ? Je le souhaitais, du plus profond de mon cœur.

J'avais salué ma patiente favorite, et j'étais retourné dans le hall d'entrée. Je n'avais pas attendu longtemps pour voir la jeune femme arrivée. Elle était magnifique, vraiment. Cette robe lui allait à la perfection.
-  T'excuses pas. Je sais ce que c'est que d'être coincé au bloc. Je soufflais dans un sourire. Doucement, je pris l'une de ses mains, et déposais un baiser dessus. Si je voulais toujours aller manger ? Mais quelle question ! Bien sûr, même si le dessert me donnait envie de commencer le repas à l'envers. Va pour un repas entre collègue alors. Je haussais les sourcils, et grognais quand elle embrassait seulement le coin de mes lèvres. Je n'ai pas le droit à un vrai baiser ? Ou c'est pour après ? Genre... Quand j'te dépose chez toi? Je murmurais dans une infinie douceur. On ne reporte rien. Même si, à te voir dans cette robe, je ne saurais pas résisté longtemps. Taquin, je lui tendais mon bras pour qu'elle le saisisse et l'entraînait à l'extérieur de l'hôpital.
Ma voiture était garée juste devant, et je l'aidais à monter à l'intérieur, avant d'en faire le tour. J'avais prévu un petit restaurant sympathique, en bord de mer. Quoi de mieux pour un premier rendez-vous? Je voulais faire les choses bien, qu'elle se souvienne de ce dîner.
- Je te l'ai pas dit, mais t'es magnifique. Je lâchais enfin. J'avais failli en oublier les bonnes manières, dites donc. Ma mère serait-là, je me ferais remonter les bretelles.

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Swann Eberhart
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✑ Elle est née à Tree Hill et y a vécu jusqu'à ses 22 ans. ✑ Elle a vécu à New-York jusqu'en 2011. ✑ Entre 2011 et 2016 elle a vécu à Tree Hill avant de partir à San Francisco, ✑ Avant sa perte de mémoire, elle y travaillait comme chirurgienne, spécialisée en traumato. ✑ Elle a disparu quelques semaines avant de réapparaître à Chicago, perdue, affamée et assoiffée. Victime d'amnésie dissociative, elle ne se souvient même pas de son identité. ✑ Elle a choisi l'identité de Swann Eberhart et depuis 2018, cherche à se souvenir de sa vie d'avant. ✑ Intriguée par la ville de Tree Hill, elle est arrivée au mois d'août, le coeur rempli d'espoir. ✑ Prête à quitter la ville, faute de se souvenir, elle rencontre des gens de son passé ✑ Une nuit, entre cauchemar et mémoire ravivée, elle se rappelle qui elle est. ✑ Depuis Swann a retrouvé entièrement la mémoire. Innocentée et enfin au courant de tout ce qui s'est passé, elle s'est efforcée de retrouver sa vie d'avant à San Francisco, en vain. ✑ Fin juillet 2021, elle revient à Tree Hill pour exercer en temps que chirurgienne traumato. D'abord supervisée compte-tenue de son vécu, elle compte bien être titulaire dans quelques semaines/mois.

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MessageSujet: Re: People always leave. Sometimes they come back.   People always leave. Sometimes they come back. EmptyDim 29 Aoû 2021, 12:59


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Anne-Marie - Sapheela I THINK I'M IN LOVE, I THINK I CAN FEEL IT. WAY BACK WHEN I WAS YOUNG I HEARD ABOUT LOVE AND NEVER BELIEVED IT. AND THEN YOU CHANGED MY MIND. IN WORLD RECORD TIME. YOU SAID HELLO AND I SAID: "BABY, DON'T TELL ME GOODBYE". 'CAUSE NOW I'M IN LOVE, CAN YOU BELIEVE IT THAT BEING IN LOVE IS JUST AS EASY AS BREATHING
IJ’avais enfin retrouvé le neurochirurgien, tout élégant. Malgré la longue garde, je me sentais envahie d’une énergie nouvelle en le retrouvant. On avait tellement attendu ça depuis longtemps que la joie d’aller dîner et passer la soirée ensemble effaçait tout le reste. Il ronchonnait à mon baiser et je laissais échapper un rire. « Exactement… Il faut savoir se faire désirer… » avais-je minauder alors qu’on savait très bien qu’on avait justement déjà attendu l’un comme l’autre un petit moment.
À mon grand soulagement, le sud-africain refusait l’idée de reporter et je me sentais presque rougir à son compliment sur ma robe. « J’avais peur que ce soit trop… » Mais je n’avais de toute façon pas prévu d’autres tenues donc tant pis. Je regardais son bras et m’y accrochais sans me faire prier alors qu’on quittait notre lieu de travail. « J’ai hâte de voir où est-ce que tu m’emmènes… » J’avais tenté de le cuisiner - sans mauvais jeu de mot - pour savoir quel restaurant il avait choisi mais Sören savait garder le secret sur ses surprises.

Je m’installais dans sa voiture et le suivais du regard jusqu’à ce qu’il prenne place à côté de moi. « Merci beaucoup… Je ne l’ai pas dit non plus mais tu es très élégant… » En même temps, Sören, même dans son pyjama de chirurgien était à tomber. Difficile de résister à des yeux pareils, n’est-ce pas ? Je déposais ma main sur sa cuisse alors qu’on se mettait en route et entre deux contemplation de la ville, je lançais un regard au chirurgien. J’avais l’impression d’avoir vécu un million d’aventure avant d’arriver jusqu’ici.
C’est en bord de mer que l’on s’était retrouvé. Quittant le parking, nous avions longé la jetée, profitant de la douceur du soir et de l’air marin en déambulant à travers le ponton qui longeait la côte. Les restaurants étaient remplis, les lumières offraient une jolie ambiance. J’avais oublié - roh, vous voyez ce que je voulais dire - combien ce coin de Tree Hill était magnifique.

Nous avions pris place dans un restaurant sympathique, et installée à table, j’avais tendu la main pour venir emmêler mes doigts avec ceux de Sören. « Je suis vraiment contente d’être là… » Je me sentais au bon endroit, au bon moment et avec la bonne personne. Le serveur s’approchait et nous tendait les cartes, nous invitant à commander un apéritif avant de repartir pour nous laisser le temps de choisir nos plats. « Comment c’était, l’aller-retour express en Afrique du Sud ? » Je sais que certains trouvaient cher payer le voyage mais je comprenais que Sören n’ait pas envie de laisser Maëlle faire le trajet toute seule. « Tu n’as jamais eu envie de retourner vivre là-bas ? » J’espérais en tout cas que ce n’était pas une envie qu’il avait là tout de suite. On venait à peine de se retrouver, je n’avais pas envie de le voir partir à l’autre bout du monde. d’accord, c’était juste à l’autre bout de l’océan mais après ce qu’on avait traversé, c’était déjà trop loin.

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